Il chante, il rêve, même il sourit, parfois,
Heureux, on jurerait, et beaucoup plus qu’un roi ;
Et les maussades gens le jalousent souvent,
Il donne l’impression de liberté du vent.
Sa plume au soir venu, va coucher la tendresse
Sur une page blanche avide de caresse ;
L’aube le découvre les yeux ouverts brillants ;
On le dit solitaire, mais très heureux amant.
Quand il pleure en secret, seul un oiseau le sait,
Perché en amitié au bord de sa fenêtre ;
Et les maussades gens le détestent pour être
Si heureux, si aimant, si rêveur et chantant.
Mais lui sait bien ses chants qui ne sont que des mots,
Ses poèmes ardents écrits pour un miroir,
Quand personne n’est là, que nul ne peut le voir
Etouffer dans sa plume, retenu, un sanglot.
13 janvier 2007