Seule définitivement seule
Personne pour rêver à mes côtés
Pour me faire croire que le temps s’est arrêté
Comme dans le mouvement d’une feuille
Je plane, en pensant à tout et à rien
Je me fais un monde d’une pensée
Un empire d’une illusion passagère
Je ne veux plus croire, je veux juste savoir
Quand tout s’arrête
Quand la fête se termine
Il ne reste plus personne pour pleurer
Survivre seule sans cesse
Comme une note à la fin d’un concerto
Une note qui pourrait durer
Et qui s’arrête, puisque tout à une fin
Puisque rien ne dure vraiment.
Vivre, puisque c’est ce qu’il reste
Pour une parole
Pour une révolte
Quand les pleurs ne servent plus à rien
Quand plus aucun geste ne nous soutient.