Le temps s’écoule dans ton corps,
lentement, à petits pas,
et le silence pesant s’installe alors,
là, devant toi
Il n’est guère bruyant
mais il prend de la place.
Le mettre enfin dehors avant
que tu ne te lasses
Hier, le rire était ton allié
et aussi ton compagnon ;
Fou-rires et bons mots raisonnaient
partout dans ta maison.
Un jour, il est parti sans préavis
et puis sans adresse,
te laissant alors seul(e) ici
dans la pénombre et la détresse.
Il faut rompre ta solitude, parler
et puis retrouver des couleurs ;
Te faire alors comprendre, échanger
et enfin, de plus avoir peur