Quand le moment venu, lassés de trop attendre
Nous ne parlerons plus sur le mode du tendre
Ma valise fermée je te regarderai
Une dernière fois et puis je partirai.
Depuis longtemps déjà je voyais dans tes yeux
Une lueur falote à l’instar des orages
Un éclair lointain qui traverse les cieux
Et annonce la pluie portée par les nuages.
Le grondement survient après quelques secondes
La nuit chasse le jour et c’est un autre monde
Pareil à la bourrasque au milieu des futaies
Les feuilles de l’amour s’envolent à jamais.
Il ne restera plus au clou des souvenirs
Qu’une image fanée un visage incertain
Les saisons passeront j’irai dans l’avenir
Et du miroir fêlé je changerai le tain.
8 juin 2005