Ça fait trois ans de l’amère séparation
Depuis, mon cœur est fort lanciné
Il subit les affres du molestation
Ayant pour auteur l’éloignement de sa dulcinée
Le bonheur m’est devenu méconnaissable
Je me noie dans l’abominable douleur
Le tableau de ma vie est teint de sable
Mes yeux jettent d’intarissables pleurs
Au fur et à mesure que les jours passent
J’assiste à l’aggravation de ma tristesse ;
Alors que des lumières trépassent
Mon calvaire fait la princesse
Le cafard pourrait être mon apanage
Je lui tant servi de point de mire
Le fiel, sur mon esprit, nage
Oh !cher cœur se parfumant de myrrhe !
Face à cette fielleuse souffrance
Je m’en remets au seul destin
C’est lui qui m’apportera la réponse
Autour de la question d’un futur festin