A vous les morts,
enfouis sous terre
au fond d’un port
à vos arrivés , à vos départs
à cette frontiére atitrée, un jour ou l’autre atirée
ce tiers d’étape, sombre et lumineux
ou les ombres noircit par le temps
navigue parmi les 4 vents, aux aléas d’une solitude ..
le froid a disparu comme avant elle , la chaleur se tût avec les sens
perdue dans ce flot discontinue, guidant l’étincelle embras(s)ant l’éssence
aux morts pour qui tout s’est éteint
à ceux pour qui tout s’est ouvert, et fin
à vous, morts, ces quelques mots
écris ce soir de lune en votre mémoire , défunte ;
la plume sur l’échaffaud