Beyrouth
Si Beyrouth aujourd’hui fait couler bien des larmes…
Qui se souvient encore
Des durs combats de rue et du fracas des armes
D’un Beyrouth à genoux après quinze ans de guerre
Et bien plus près de nous, plongé dans la misère,
Du Beyrouth qui mourait et qu’on n’écoutait guère
Qui s’en souvient encore ?
Et qui se souviendra d’ici quelques années
De ce port dévasté, d’un peuple décimé
Alors que sans attendre qu’ils enterrent les leurs…
L’Humanité demain aura séché ses pleurs !
Août 2020