Dans le cri d’une larme
Et le silence bruit aux tempes de l’errance,
Voyageur infini d’un nébuleux destin
Qui conduit aux confins de l’émotif instinct
Du vibrant trémolo d’un sanglot en souffrance.
Il n’est plus cours dément que celui d’une larme
Sur un visage froid où rien de plus ne sourd,
Dans le creux d’une joue, le désespoir autour,
Qui roule son chagrin sans que siffle l’alarme.
Quand hurle la douleur du cri de la démence,
Que se cogne le cœur contre le mur du temps
Et la peine ballant dans un coin du tourment,
Il est des abandons qui pleurent l’évidence.
© avril 2019
"Un cri dans la nuit"