Il y a ceux qui vont par deux
Et puis les vieux qui n’ont plus qu’eux,
De vieux messieurs, des bleus à l’âme,
Des vieilles dames cachant leurs larmes…
Il y a ceux qui sont chez eux
Pas malheureux tant qu’ils sont deux
Et puis bien sûr les solitaires
Ceux que l’on croise au cimetière…
Et puis les vieux dans la misère
Les impotents, les grabataires
Ceux qu’on a oubliés
Qui meurent en été…
Ceux qui vu leur grand âge
Gênent parfois leur entourage
Ceux qu’on ne veut plus voir
Parqués dans les mouroirs
Ceux qui dans l’heure ultime
Où la vie se termine
Cherchent souvent en vain
La chaleur d’une main…
Novembre 2003/ Février 2023