Quand paresse le soir...
Quand paresse le soir au bord de ma mémoire
En émoi perpétuel, je rêve l’idéal
D’une larme séchée dedans l’oeil illuvial
D’une mer oubliée à la faim illusoire.
La roue tourne toujours autour de l’impatience,
Le désir de t’aimer, de vivre de ta voix,
De naître de tes bras et n’avoir d’autre loi
Que l’amour reconduit dans la folle insouciance.
Demain est un lointain que je sais introuvable ;
Le temps est un voleur larcinant l’âge d’or
Qui largue son butin sur le bord de la mort
Laissant aux souvenirs un goût inavouable.
Que j’aime ces instants à l’heure funambule
Où je sais retrouver le flamboiement perdu
Des heures partagées dans un flot continu
De délicieux bonheurs... à l’abri dans ma bulle !
© mars 2019
"Mélancolie & Blues"