Sur les hautes plaines, royaume de la joie et de la paix
Veillait une noble guerrière, au cœur de lionne attendrit
Yeux de fauves, mains de fées, et bravoure des hommes
Elle Ne vivait que pour sa patrie ses terres et ses dômes
Au royaume du bonheur ou vécurent ses aïeules
Elle crut en la paix qui durera pour l’éternité
S’éperdit dans ses pensés toute seule
Sur la colline guettant un brin d’obscurité
Des cris lointains de ses songes la réveillèrent
Se tournant vers le sud son regard s’attarda
Une larme transperça la joue de la guerrière
Et sut que la fin de son bonheur arriva
La bas a l’horizon ou grandissaient les fumés noirs
Son cœur se serra et se remplit de désespoir
Les anciens l’ont prédit récités par les chants des femmes
Les fantômes de l’enfer arrivèrent sur chevaux de flammes
Anéantissant le royaume des hautes plaines
Étouffant l’empire de l’amour sous la haine
Semant la terreur l’effroi et la frayeur
Dans les cœurs pures des ses frères et ses sœurs
De mes veines, jura t elle, coulera l’amour
Pour que rouge ruissèlent les cours
Pour que boivent les âmes assoiffées
Et renaissent mes terres dénudées
Cieux épargnez mon peuple et prenez mon âme
Pour éteindre les feux et les flammes
De l’armé des ténèbres dévastant mes terres
Mes prières ne vous suffisent t elles guère ?
Cieux ; je vous en conjure exaucez mes prières et vœux
Pourvu que de ce mal mon peuple n’endure point
Épargnez-le et prenez mon corps damné offrande a Dieu
Pourvu que l’armé des ténèbres s’évanouissent loin
Si violents les vents du sud se levèrent
Et se tut les épées qui depuis l’aube se croisèrent
Là haut une créature naquit transperçant les nuages
Une licorne galopait sur les airs tél un mirage
Une lance dans une main la guerrière fonça émue
Armée de son amour pour sa patrie pieds nus
Sur l’armé des ténèbres qui fuirent de ce courage
Apeurés du son de ses cris grondant tels les orages
Aveuglée par ses larmes et Affaiblie par les combats ;
Envahie par le chagrin elle se débâtit en vain
L’ennemi fut plus puissant et d’une once recula
« Combattez en retraite et revenez plus fort demain »
Sur la colline la licorne veillait sur la guerrière
Qui n’a pu retenir ses larmes et ses cris de souffrance
Se retournant vers la créature redit ses prières
Une dernière fois avant que se perdent ses forces
Cieux ; je vous en conjure exaucez mes prières et vœux
Pourvu que de ce mal mon peuple n’endure point
Épargnez-le et prenez mon corps damné offrande a Dieu
Pourvu que l’armé des ténèbres s’évanouissent loin
Cieux épargnez mon peuple et prenez mon âme
Pour éteindre les feux et les flammes
De l’armé des ténèbres dévastant mes terres
Mes prières ne vous suffisent t elles guère ?
A l’aube, un son lointain se fit retentir
Mêlé aux hennissements de la licorne semblant souffrir
Portant une lance en or apparut un guerrier sur la colline
Le vœux exaucés de la bonté divine
Le cœur de la femme affaiblie contre cette horde
Se crut mourir pour un instant seulement
Les cieux accordèrent ses vœux a cet un instant
Ce fut lui qui vint a son aide vaillant guerrier du nord
Les tribus du nord vinrent au secours de la guerrière
Car enfin les cieux exaucèrent ses prières
Des rangés d’hommes combattirent
Corps et âmes contre l’armé des ténèbres
Licorne, hommes et femme se mêlèrent
Au cœur de la bataille contre les alliés de Lucifer
Tranchant les corps et les armes des ennemis
Par leurs épées, bravoure dit on bénit
Les cieux transpercèrent les nuages par les ténèbres noircis
Faisant naitre des pluies qui vinrent effacer les feux et les flammes
Et Ruisselèrent mêlés au sang et aux pleurs des femmes
Les créatures du mal s’évaporèrent par un souffle hardi
Son peuple et ses terres furent libérés
Par la bravoure de cet homme et ses alliés
Reconnaissance en nommant le chevalier
Celui des hautes plaines et son allié
Pris son épée et bénissait cet humble guerrier
La levant au ciel son regard s’attarda
L’heure est venue..trop tôt déjà
Un silence submergeât les lieux
Un clairon apparut au zénith ; tel une foudre
Et un cri retentissait si violent
« Bénit sois tu noble guerrière »
« Ton âme m’a été offerte »
« Que pourrai-je faire de ce corps »
« Ton âme m’est précieuse »
« Tu as émit le vœu d’être choisi »
« A dieu comme une offrande »
« Tes prière furent exaucés car tu seras la notre »
« Pour donner du courage de ton sang bénit »
« Pour ceux qui long sera leurs chemin »
« Pour ceux qui dur sera leur destin »
Et par un seul cri,
Les cieux arrachèrent la vie du frêle corps noble
Qui inerte s’abattît sur ses terres
Les terres des hautes plaines tant chérit
Empire du soleil empire de la peine
Empire des maux et des douleurs
Terres épanouis a la joie évanoui
Éperdu a jamais et ce pour l’éternité
Notre Dieu qui êtes aux cieux épargnez nous les malheurs
Et les maux ; entourez nous de votre miséricorde
Et bénissez nous
Amène
N. H
Juillet 2009
A Delphine