Il suffit que je fèrme les yeux ;
Et que j’oublie tous les tracas de ce monde ;
Pour que défile devant moi le souvenir de mon enfance ;
Et le rêve de ses lointains moments d’insouciance ;
L’envie d’y penser m’habite.
En ces moments mes rêves étaient si grandioses ;
Plus vastes que la lumière du ciel,
L’éclat de mes rêves était plus beau que la joie,
Et aussi sublime que l’appel du bonheur,
Me submergeant de ses mélodies,douces et profondes ;
Et je me laissais aller,
Avec dans le cœur,
Un éspoir qui ne connait pas l’échec ;
Je cueillais des bouquets de lumière,
Et je tissais de la lueur de la lune,
des histoires que je contais à mes petits amis ;
Et lorsque j’étais seul,
Je comptais sur mes petits doigts,
Une infinité de souhaits ;
Qui,heureux dans mon imagination,
Allant et venant en toute liberté ;
Il suffit que je fèrme les yeux,
Pour reconstituer ce monde magique ;
Il était possible pour moi de revivre ces moments perdus ;
Si ce n’était cette inquiétude qui avait grandi en moi,
Si ce n’était cette poignée de tristesse qui me suffoquait,
si je n’avais pas grandi,
Et si mes pas ne s’étaient pas enfoncés, D’avantage dans les marécages de ce monde ;
Tout cela était possible ;
Si mes souhaits ne s’étaient pas convertis en rêve de voyageur ;
Dont la peur grandit avec chaque long voyage ;
Et qu’il découvre un jour que la terre est petite,
Et qu’à un moment venu.....elle sombrera ;
Il suffit que je fèrme les yeux un moment,
Pour voir mes rêves flotter sur les pages de la réalite,
Y déversant des gouttes d’une clareté impossible
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