je ne verrai jamais les aurores boréales, ni le blanc Taj Mahal.
Je ne saurai jamais le vent à Vancouver, ni celui du désert.
Je ne prendrai jamais la route de la soie, ni celle d’Oklahoma.
Et courent les chevaux des plaines de Mongolie.
juste au coin de ma rue j’irai d’un pas tranquille
l’eau-blues du ruisseau chante les amours mortes
à la lune désinvolte qui rit et se maquille
pour les futurs amants que le vent lui apporte.
Et demeurent les tombeaux Phrygiens d’Anatolie