Parfois je me souviens de ce pauvre Verlaine
Qui a si tendrement pleuré sur ses malheurs
Qui a plaintivement murmuré sa douleur
Au gré de vers impairs, de strophes incertaines.
Je récite Villon, poète des fredaines,
Qui a su des truands nous dépeindre le cœur,
Chanter comme un goliard les amères rancœurs
En mots délicieux, et en vieilles rengaines.
Je pense tristement à ceux qui ont chanté,
Ecrit avec leur sang, la vie et la beauté
Sur les murs des prisons, dans les tréfonds des geôles..
Et je pleure sur ceux qui ont su réciter
Jusqu’au bout de leur mort en d’obscures paroles
Les hymnes de l’amour et de la liberté..