Parce que la nuit est douce et claire
Parce que ce soir enfin j’ai calmé ma colère
Parce que tant de jours et de mois sont passés
Pour qu’enfin nous puissions nous parler
J’aurais voulu te dire le poids de ton silence
Mon cœur meurtri et les rêves pétrifiés
J’aurais voulu te dire le prix de mon silence
Les joies anéanties et les larmes versées
J’aurais voulu te dire aussi l’avenir fracassé
De notre seul bien : cette si belle amitié
J’aurais voulu te dire aussi le déni, le refus
Cette dernière lettre mille et une fois relue
Nous aurions pu encore partager nos secrets
Du printemps à l’automne en songes inachevés
Nous aurions pu encore partager nos bonheurs
Instants magiques de l’alliance de deux cœurs
Parce que la nuit est lourde et sombre
Que ce soir, seules m’entourent les ombres
Que le temps inéluctablement s’est écoulé
Et que ton souvenir ne s’est pas effacé
Dans la solitude et le silence
ne résonne en moi que les cris de l’absence…
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L’absence
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