Il n’est de pire instant que celui de l’adieu
Quand les aphones mots perlent au bord des yeux,
Qu’au carcan de pudeur la voix soudain rend l’âme
Et qu’au feu des remords demain puise sa flamme.
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Il n’est pire douleur qu’admettre le départ,
De n’avoir su jauger l’atteinte du trop tard...
Au récif des pourquoi la conscience s’abîme,
Et les flots du chagrin, l’entraine à la dérive.
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Il n’est pire existence en pareil purgatoire
Quand le temps s’effiloche en lambeaux de mémoire
Où revient nous hanter ce geste ou mot d’amour,
Qu’on n’a pas su transmettre au si regretté jour.
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(17/11/2014)