Il n’y a pas de paix dans le fleuve du temps
Pas de pause, de lac paisible, pas d’ombrage.
Il n’y a pas de port, ou de calme rivage,
Il n’y a que des pleurs et de trop longs tourments.
Verras-tu de beaux jours sur le fleuve du temps,
Des soleils éblouis de lumière sauvage,
Des nuits émerveillées d’étoiles sans nuage,
Des zéphyrs assourdis par les harpes du vent ?
Tiendras-tu de beaux jours en tes mains palpitantes,
Prendras-tu dans tes doigts des mains compatissantes,
Auras-tu pour toujours une âme à ton chevet ?
Nul ne sait où s’en va le destin qui nous porte.
Quand l’écho des vieux jours se meurt au vent mauvais
Le grand fleuve du temps berce les âmes mortes...