heavensgate

Poèmes tristesse 12 septembre 2007
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en toute âme et conscience

"Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d’un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m’égarer d’erreurs en erreurs à l’aide d’un entendement sans règle et d’une raison sans principe".
J.J.ROUSSEAU

Je demande pardon au "hasard"
Que j’ai souvent confondu avec "déstin"
Je demande pardon d’avoir failli
Et mis celà sur le dos du déstin
Je demande pardon au temps
Que rebelle,je défie
Et qu’au fond de moi,je sais
Qu’il aura le dérnier mot
Je demande pardon à l’amour d’antan
De voir en chaque éscapade,le premier
Je demande pardon à la misère
De vouloir en vain lui soutirer un sourire
Que je ne verrai jamais
Sur le visage triste d’un démuni
Je demande pardon à l’injustice
De ne pas l’avoir dénoncé
D’avoir parfois fait le sourd
Et regardé ailleurs
Je demande pardon à la réalité
De lui avoir tourné le dos
D’avoir cru en des rêves fêlés
Et couru après des mirages
Je demande pardon aux victimes des guerres
De rentrer chaque soir chez moi
Un bouquet de roses rouges à la main
Je demande pardon à mes bléssures profondes
Lorsque j’éprouve de la souffrance
A cause d’une égratignure au doigt
Pardon à toi aussi chèr éspoir
D’avoir pris le bonheur pour droit légitime
Un acquis,sans éfforts
Je demande pardon à l’arbre coupé
De m’asseoir sur sa chaise
Et manger à sa table
Pardon à toi l’oiseau dans ta cage
D’avoir succombé à ta beauté
Et privé de libèrté
Je demande pardon aux grandes quéstions
Qu’avec des réponses insignifiantes
J’ai éssayé de berner
Je demande pardon au ciel
Que je ne cesse de narguer
Et qui ne cesse à chaque fois
De me laver de mes péchés
Je demande pardon à cette terre
Qui me porte et me nourrit
Pour mon ingratitude et mon mépris
Pardon à vous aussi,mes mots
D’avoir voulu toujours atténuer
Vos significations acèrbes
Et enjoliver vos sens les plus morbides
Afin de donner un sens terrestre à la joie
Je demande pardon à tous
De ne pouvoir être partout
Et ne peut être chacun et chacune
Toi la vérité
Ne me met pas à nu
Sous la cruauté de ta lumière
Toi l’âme
Ne condamne pas ma faiblesse
J’avoue que je me suis rarement
Souvenu de ta présence
Je sais que tant que je vivrai
Rien ne pourra me disculper
Puisque j’ai été seul rempart
Entre moi et moi même
Toi seigneur
Tu sais que j’ai chérché à te percevoir
Autant que je l’ai pu
Pardonne moi si ma connaissance de toi
A été mon seul chemin vers toi.