Depuis un temps je sens que tout bat la breloque !
Si nous autres Français prenons tant de calmants
C’est à n’en pas douter la faute à l’Amerloque
Qui de Twitter au Net nous a fichus dedans.
Que n’ai-je vu le jour à cette aimable époque
Quand une plume d’oie usait de mots charmants
Qui faisaient le bonheur, sans que cela ne choque,
Des dames de la Cour aux veuves sans amants…
Exit la malle-poste aux lettres parfumées
Et les tendres billets de femmes enflammées
Qu’on espérait des jours pour en rêver la nuit…
On a snobé le beau, tué l’épistolière,
Enterré Marivaux, et c’est bien là l’ennui,
Pour beaucoup oublié la langue de Molière…
Juillet 2014