L’invincible armada vogue ses instants
Inconscience trouble feutrée par le destin
Le soleil teint de rouge le sang des cieux
Le froid lanterne et son haleine geint
Passerelle de l’invisible l’émotion s’éteint
La peur faille le cœurs le verbe se fait pieux
Le vent flotte marin déterminé il se gèle
Et la musique danse ses accords déments
Passerelle de la honte où se presse la vie
Cris, l’iceberg chavire, l’armada alors gémit
L’eau meurtrière dans la frayeur s’engouffre
Et la musique de ses notes insulte le levant
Passerelle de l’oubli les corps bleuis flottent
Immaculés dans l’océan souillés de honte
L’invincible armada s’enfonce et ennuie
L’iceberg placide érigé en drap mortuaire
Raymonde verney