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> Confession 13 septembre 2005, Delphine Lemaire IP:4fb2ae03d87e2c77
L’alcoolisme ou l’art et la manière de se suicider tout en gachant la vie des autres....
Un texte grave pour un sujet ô combien de plus en plus d’actualité.
Il y a quelques années, nous habitions un port de pêche où en guise de café du matin les hommes prenaient queques Genièves...
Mais je crois que ce qui me choque le plus c’est d’entendre des gamins de 16-17 ans mesurer la réussite d’une soirée au nombre de bouteilles de whisky vidées...Effarant, comme si s’amuser rimer avec boire....
Effarant aussi le comportement hypocrite de nos gouvernants qui en permettent la vente libre alors que l’alcool est classé parmi les drogues faisant le plus de ravages....
Merci à vous d’avoir pointé du doigt ce fléau....
> Confession 14 septembre 2005, patrcik IP:649156fe9a33177e
Très bien dit ! J’ai un ami qui a cessé de divaguer et qui dorénavant ne boit que de l’eau mais reste très accro aux comptoirs. Il se plaignait l’autre jour qu’il était impossible d’obtenir un verre d’eau et à chaque fois soit un quart soit une demie bouteille lui étaient servis. Bonjour la vessie et la note restait toujours salée.
Oui rien n’est fait pour encourager la différence, la non-imprégnation et les manifestations de viticulteurs n’iront infléchir nos gouvernants (quel sale mot) à changer leur bouteille d’épaule.
Merci de votre assiduïté.
> Confession 13 septembre 2005, florine IP:d6fc96df2d8837d6
j’aime ce texte. Pour une fois celui qui bois n’est pas l’assassin, mais la victime. Ou plutôt, il est son propre assassin.
> Confession 13 septembre 2005, patrcik IP:b898aeba98292a8e
Très bien vu ! Je me souviens d’un copain qui voulait s’autodétruire et qui avalait des tubes d’harissa jusqu’à pleurer. Je ne sais ce qu’il est devenu.
Je reste fasciné lorsque je fais halte dans un café par ces habitués qui font preuve d’une organisation démesurée : l’autre jour, un avait devant lui au moins dix piles de petites pièces, probablement le prix de son verre de blanc.
J’avais envie ici d’explorer cette phase post-public où le buveur essaye de s’achever seul.
Merci de tout cœur de cette lecture.
> Confession 13 septembre 2005
Patrcik, voilà un texte qui n’est pas de la même veine de ceux que j’ai lus de vous... du sérieux nous est offert ... je n’irai pas jusqu’à dire "offert autour d’un verre, en toute convivialité"... c’est effrayant même si l’alcoolisme est une maladie. J’ai eu la chance de ne jamais côtoyer d’alcooliques et franchement j’ignore si je serais capable d’assister à cette descente aux enfers ! Le malade et son entourage ne doivent pas sortir indemnes !
> Confession 13 septembre 2005, patrcik IP:b898aeba98292a8e
Changer de registre, ma foi cela me séduit et je crois qu’il reste fondamental (à notre niveau) de s’essayer au tragique comme au rire, au vers comme à la prose.
J’apprécie votre remarque "offert autour d’un verre" car cela reste un moment plaisant de discuter quand bien même se serait autour d’un verre d’eau (bon, une bonne bière ça le fait aussi
Au fond, qu’est-ce qu’un alcoolique ? Etrange à définir tant on s’arrête aux clichés du type ivre mort. Je reste effrayé par ceux qui boivent le premier blanc des deux mains à cause du tremblement. Après cela passe.
Oh ! Je n’ai pour habitude de fréquenter les bistrots mais dans le cadre de mon métier je croise des tas de gens très simples. Donc je ne vous parlerai pas de l’ivresse des riches !
Merci de votre venue, Anonyme personne.