-
En réponse à..
Jean, le pauvre !
- Accueil
- Réactions
Jean, le pauvre ! 20 octobre 2005, Hauteur IP:e661591945dfafe7
Poignant...
Que de misère, de désespoir.
Une vie pour rien, foutue, qui finit de s’enfoncer.
Superbement écrit, Bernard.
Amitié
Hauteur
Jean, le pauvre ! 25 octobre 2005, Bernard Blazin IP:83aff66bf553439a
Merci Hauteur
Il est vrai que certaines vies s’arretent parfois, alors que l’être reste encore sur terre dans la misère et le desespoir...
Certains ont l’esprit du sacrifice, mais que ne ferions nous pas pour nos mères...
Jean, le pauvre ! 19 octobre 2005, Aimelasorc IP:dd8f0a1a039b36e9
J’ai commenté ce texte tantot mais comme il y avait des probs, c’est pas passé. Quelle tragédie pour cet enfant qui tue son père pour protéger sa mère. Il se retrouve en taule. Ces horloges qui égrennent les secondes, je connais et cela hante, hante toujours oppressante
Jean, le pauvre ! 20 octobre 2005, Bernard Blazin IP:b54b153c66aff2aa
C’est dur Aimela de répondre à cela...
Le temps compte et ne s’arretera pas parce que l’homme en décide ainsi...
Mais l’homme arrete parfois SON temps pour soulager celui des autres...
c’est le cas de Jean, qui en définitif, ne fait qu’alléger la vie et le temps de sa mère.....
Jean, le pauvre ! 19 octobre 2005, patrcik IP:7e43658548475d76
Au fond, des associations peu banales se dégustent : "le cœur sur la paupière" ; "l’horloge tape les secondes" (au début, cela m’a agacé mais aussitôt projeté le film de mes campagnes où encore il m’arrive de supporter ces terribles horloges qui martèlent le temps et c’est réellement déprimant), "l’esprit carrillonera" (à l’opposé de l’horloge, ici l’esprit devient léger, porte entrouverte sur l’irréel, l’absence de temps car au bistrot on ne compte pas !), "son regard fixe reste derrière les barreaux" (redoutable et diablement terrible).
Au fait, BB ne met pas en scène des paysans mais escusez-moi, j’en vois partout ! En ville, oui les troquets s’emplissent en soirée, mea culpa.
Fin de mes lectures appliquées (sans lumière, mon frère).
Jean, le pauvre ! 20 octobre 2005, Bernard Blazin IP:b54b153c66aff2aa
Non, bien entendu ce ne sont pas que des paysans...
Nos campagne nomades sont peuplées maintenant de gens qui se lèvent à 5h00 pour prendre un train qui mène à la capitale..Et cette réponse rejoint la précedente..Qui sommes nous, que representons nous maintenant dans la campagne...
Des villageois en mal de nature qui ne voit pas le jour en hiver et qui s’agacent sur des tondeuses à gazon bruyante la fin de semaine...Est ce vraiment ça la campagne ?
Non ! car nostalgie tu me tiens et je me souviens autrefois de ces troupeaux de vaches traversant les rues non goudronnées dans des haleurs fauves ou le son de la rivière pure chuintait comme pour rassurer l’oreille du vrai du pur campagnard ( et non paysan ;o) )