En réponse à..

Patrcik, j’ai souvent emprunté cette nationale entre l’Ardèche et le Cantal ! Le café pris à Costaros à côté de la cheminée avec l’appréhension de sortir du café tellement le vent soufflait fort et glaçait les os ! Ensuite cette route sinueuse pour arriver sur Aubenas, envahie de camions, le lycée Jules Froment, le marché du samedi, les jeunes aux visages radieux...
Il est vrai, néanmoins, que le long du trajet, peu d’âmes qui vivent mais quels paysages à voir !

Merci Moun. Gardons une pensée pour ce village de Lanarce où chaque commerce se proclame "champion du monde du saucisson", seul signe de notre humanité désopilante lorsqu’elle ne prend conscience ainsi de son quasi ridicule. cette route reste pour moi un raccourci ou une alternative à la Vallée du Rhône mais quand approche l’hiver, l’appréhension de trouver neige ou brouillard épais me fait frémir.

Le premier paragraphe pourrait annoncer le dernier, comme pour refermer une boucle.
J’aime cette mise en scène, c’est à se retrouver aussi sur cette route jusqu’à rejoindre les derniers habitants ...
Merci pour ce beau voyage !

Merci Sandra de cet avis joliment formulé. Je n’arrive pourtant à me satisfaire de ce texte, peut-être est-ce le fond qui m’inquiète, ce silence, ce temps lointain comme en parallèle du monde actuel. Surtout, ces images sont entièrement réelles et ici n’est histoire mais simple reflet d’un vécu sur lequel je n’ai pu longtemps m’appesantir car il faut bien poursuivre ses activités. Souvent sur la route je ressens ce type d’émoi face à des scènes que j’aimerais prolonger. A bientôt.

Un paysage farouche, comme je les aime ...

Des auberges accueillantes aussi (sourire).

Une atmosphère d’abandon, de désolation ... Un paysage-fantôme ... N’est-ce pas là que nous nous retrouvons face à nous-mêmes et au souvenir ?

Il manque l’écriteau des villages du far-west : "Etranger, notre ville compte X âmes dont Y au cimetière ; bienvenue"

Entre la Haute Loire et l’Ardèche ... J’ai des amis par là ...

Amitiés Patrick

Peut-être qu’un jour j’en ferai parti... I mean de tes amis . Oui, ce coin d’autre-âge procure ravissement et différence comme ces cultures de lentilles à la sortie du Puy où on laisse la Vierge et Saint-Joseph avant de replonger dans l’indifférence naturelle. Rien ne vaut un détour à quelques kilomètres de l’axe principal pour redécouvrir ce que quiétude veut dire. Alors face à soi-même on peut pleurer à loisir.