En réponse à..

J’ai d’abord lu le texte, mais ensuite les commentaires et...les réponses. Je n’aurais peut etre pas dû. Le mot "trahisons" , qui y revient, même accompagné de "petites" est, dans mon vocabulaire, une injure grave. Il ne me viendrait pas à l’esprit de taxer mon chat de trahison parcequ’il va sur le balcon du voisin, ni, si j’ai des explications à lui demander à ce sujet, de placarder une affiche publique à la Mairie ; je commencerais par répondre à ses mails, déjà, ostensiblement négligés depuis un mois, puis je lui demanderais ce qu’il s’est passé vraiment.
C’est curieux mais j’ai l’impression là que des gens se passent le relais pour se jouer de moi.
En ce qui concerne la personne abusant l’identité, cela fait longtemps qu’elle manipule, et ce qu’elle ne sait pas, c’est que je ne suis pas quelqu’un qu’on manipule. J’ai quelques longueurs d’avance sur elle, et je sais ce qu’elle fera avant même qu’elle y pense. Et je n’ai jamais eu, et n’aurai jamais, la relation priviligiée que j’ai eue avec toi.
Je regretterai surement ce commentaire d’ici quelques heures quand je me serai reposé, mais là c’est trop

Si tu considères comme une injure grave le terme de "petites trahisons" comment qualifies-tu les mots "sale pute", "connasse", "poufiasse", "pauvre nulle" et j’en passe que je reçois sous ta signature ?

Car même si je n’ai jamais mis en doute, et tu le sais, ta bonne foi dans cette histoire, tu sais aussi à quel point ce genre de mails me touchent, nous en avons suffisamment discuté.

Si tu as l’impression que des gens se passent le relais pour se jouer de toi, que devrais-je dire alors quand tu as eu l’occasion en or jeudi de lui mettre les points sur les i et que tu n’as rien fait d’autre que de rentrer dans son jeu et de vanter ses qualités ! Si je ne dois pas me sentir trahie, alors dis-moi ce que je dois ressentir !!!

Moi aussi je regretterai peut-être cette réponse d’ici un moment mais pour moi aussi c’est trop .

Ah ça, c’est un sujet passionnant.
On entend un bruit, on voit une image. Pas un instant on imagine s’infliger une telle souffrance, une telle colère.
Quelqu’un aboie, griffonne des menaces et la mécanique est lancée. Nous souffrons, nous irritons.
La différence entre le bruit et l’insulte, celle entre le dessin et l’affligeant texte, est le sens qu’on lui attribue.
Celui qui fut confié aux mots quand ils furent lancés, et celui que nous leurs accordons en les recevant.
Imaginons un instant que nous oubliions que ce bruit a un sens.
Imaginons que ce dessin n’est qu’une scorie parmi d’innombrables insignifiantes fientes et que nous n’y sommes pas sensibles.

Quel soulagement que cette moitié de souffrance enlevée.

La cible du scribouillard tireur était notre amour-propre.
Il attend nos contorsions, pour juger avoir toucher sa cible.
Nos soubresauts annoncent que son tir était juste, qu’il a tapé un endroit où nous sommes sensibles, et que finalement, il a bien tiré.

Quelle vengeance de gastronome, que de subir l’assaut dignement sans sourciller, ne serait-ce que pour lui montrer, qu’il a tiré en l’air comme maladroit.

Beau texte, plein d’émotions en tout cas, qui me touche, donc c’est bien tiré.

Bises
JC

C’est vrai JC, au moment où on lit ces mots de la haine, de la bêtise, on n’imagine pas qu’ils nous toucheront et puis soudain, d’autres mots en d’autres lieux apparaissent et le mélange des deux fait comme un cocktail détonnant et explosif : le cœur est touché, les sentiments aussi.

La cible du scribouillard n’est pas que l’amour propore, mais aussi l’amour tout court et tout ce qui touche aux sentiments fait toujours mal.

Mais ce que cette garce n’a pas encore compris c’est qu’elle va souffrir beaucoup plus que moi quand je vais m’occuper de son cas.
Même si elle a gagné sur un point, elle n’a remporté qu’une victoire, la guerre sera pour moi !

Merci de ton émotion JC.
Bises.

les mots font plus mal que les gestes . Ils s’infiltrent dans notre subconcient et devienne poison . J’en connais quelque chose. On est là Delphine et j’espère que mes mots seront un petit baume pour te remonter. Laisse dire les gens et écoutent tes amis, le soleil reviendra

Au delà des mots, il y a l’intention, celle de vouloir blesser, de vouloir faire mal. Et je pense que c’est cela le pire, cette méchanceté gratuite !

C’est vrai que grâce à certains d’entre vous le soleil revient un peu par contre quand je vois un "ami" (qui lui devrait agir car il sait exactement de quoi je parle) copiner en toute connaissance de cause avec la personne qui se permet de tenir de tels propos, là ça fait très mal.

Merci de ton réconfort Aimela.
Bises