En réponse à..

"Face aux préjugés, aux phrases ‘entendues’ toutes faites, face à la dictature des ‘vérités’, des ’certitudes’, du ‘bon sens’,.. ..ne m’y reconnaissant pas, n’étant pas prêt à tout ‘gober’, tout croire, tout suivre, sans réflexion critique, comprenant qu’il repose en partie sur des préjugés et des mensonges, j’en ai conclu que le système est faux. Et que si l’on n’y adhère pas aveuglément, on se retrouve seul devant un monde clos comme un œuf.."
Ca fait du bien de lire de la plume d’un autre (on se sent moins seul) ce que l’on ressent chaque jour et qui nous ferait presque croire que l’on est "anormal" (quoique si la norme c’est entrer dans le moule, vive l’anormalité !) ou pire encore..!!!

Difficile de composer avec un monde qui ne nous ressemble pas. Dans mon travail aussi, je suis entourée de "moldus", ceux qui jugent, qui critiquent, ceux qui s’écoutent parler tellement fiers des "lieux communs" qu’ils débitent et qu’ils considérent comme des vérités immuables et incontournables.
Parfois, j’ai envie de mettre un grand coup de pied dans tout cela ou de taper du poing sur la table (je l’ai fait un jour, il y a une dizaine d’années, sur le bureau du principal d’un collège où je travaillais... je ne sais pas s’il s’en est remis !!! )) ) mais la vie m’a appris qu’il valait mieux dans la plupart des cas se taire... ce qui ne m’empêche pas de faire ce que j’ai envie de faire tout en disant "amen" à ces grands conseilleurs si avisés...

Merci Frédéric.

Bises.

Merci complice Delphine !
j’essaie de terminer la suite où je raconte justement comment j’essaye de m’en sortir en utilisant les règles et les clichés. Moi aussi il m’est arrivé de sortir de mes gongs mais cela s’est toujours bien terminé, l’autre a compris qu’il a exagéré, s’est excusé et cela a permis de rééquilibrer nos relations. Je m’énerve rarement mais lorsqu’on pousse le bouchon trop loin en sautant sur les pieds... là... gare !
J’ai compris ceci "Fais-toi respecter et tu seras respectable..", fais le à temps, avant d’exploser..

Mais bon, suis assez fatigué en ce moment et j’ai du mal à terminer cette ’lettre aux moldus au bureau’, alors je m’embarque dans une autre et une troisème.. mauvaise méthode de travail, non ? M^me la prof ?
j’essaye de compléter cette semaine et tu verras qu’on se retrouve une fois de plus à ne pas se reconnaître dans les phrases toutes faites et les bons principes, la fameuse sagesse populaire..

Amicalement,
frédéric.

Si j’ai bien suivi et tout compris (dur d’être blonde !) tu veux dire qu’au bureau tout le monde nous "bourre le mou ?" (rires)
Je m’explique des fois qu’en Belgique l’expression -j’en conviens pas très "classe"- n’ait pas pas la même signification : en fait chacun enroberait les choses et les évènements de façon à se rendre intéressant ou pire à dévaloriser les autres ?
Si tel est le message, j’en retirerais une sacrée satisfaction en constatant que je ne suis alors entourée que de mythos et que ma vie, parfois si tristement ordinaire comparée à celle de certains, n’est peut-être pas si dénuée d’intérêt !

Bonsoir belle blonde..
j’ai du mal à faire ce texte, je ne suis pas encore content de la suite, mais cela traîne alors je me suis dit que j’allais déjà mettre l’introduction sur ma perception de l’imposture du monde ou du moins les principes faux sur lesquels beaucoup de nos comportements et appréhension des choses reposent..

Je veux dire (outre le fait qu’ils nous bourrent effectivement le mou), que le monde vit ou tourne sur des idées reçues, fausses, des clichés et que je ne me retrouve pas dans cette manière de faire ou d’agir. Je veux dire qu’on te prête parfois des intentions que tu n’as pas, que les gens projettent sur toi leur propre système de référence et que bien peu font l’effort de prendre le recul nécessaire à se comprendre réellement et, surtout, à s’accepter tel que l’on est, tel que l’autre est.

Que les gens, pour s’intégrer et ne pas paraître suspect sont prêt à mentir ou à enjoliver leur histoire de sorte à la rendre plus intéressante ou plus ’crédible’ dans le moule des idées reçues.

Pas nécessairement pour dévaloriser les autres (même si cela arrive aussi, la jalousie liée à la compétition forcenée existe aussi, j’en parle un peu dans la 2^e partie), mais pour "cadrer" avec "ce qui est attendu" ou "politiquement correct" ou "communément admis".

Si tu dis j’ai passé la nuit à écrire à une jolie blonde, sans arrières pensées, juste pour le plaisir d’apprendre à la connaître, .les gens ne comprennent pas que tu n’aies même pas cherché à ’conclure’.. le cliché un homme + une femme = XX.
Ou si tu veux simplement faire ton bonhomme de chemin au boulot, sans emmerder personne et sans ambition démesurée, les gens ne comprennent pas et te prêtent des intentions cachées... moi j’ai appris, après une vie bien remplie, que je suis un bon numéro deux (plus envie d’être numéro un et, de plus, je ne crois pas être un bon numéro un), ben on ne comprend pas. Pire dans des multinationales on me prend pour un gentil looser, anormal, vois-tu, de ne pas vouloir bouffer le voisin, la loi du piranha le plus fort... « tout le monde veut nécessairement toujours plus » ! Donc tu es suspect, une telle attitude ne cadre pas avec le cliché et tu dois alors forcément cacher ton jeu.

Ben non, pauvre moldu, moi je ne suis pas un ’looser’, je suis un bon second (et je sais aussi qu’en étant second on peut avoir autant d’influence que le numéro un, sauf que les baffes c’est en général pour le numéro un, forcément plus exposé..., tu vois, moins con qu’il n’y paraît, non ?)
Est-ce plus clair ?
Je vais relire le texte et/ou le remettre en un tout plus cohérent dès que je termine la deuxième partie.
Merci de ta lecture et de ce commentaire qui me donne à réfléchir
Bonne soirée, jolie blonde..
Papabul