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Vole mon amie Aimela, Amie saltimbanque, grise-nous encore de tes mots qui enchantent... Amitiés. JB

SPECTACLE...
Vu de la haut, le rivage
Semble s’étendre à l’infini.
A perte de vue, l’eau et la plage...
Dans mes rêves comme le goéland
Je voyage,
N’emmenant pour tout bagage
Que ma liberté et mes rêves d’absolu.

Je suis si léger que je plane,
Emporté par l’air chaud,
Plus haut, toujours plus haut,
Goéland au plumage blanc,
Caressé par la brise,
Emmené droit devant.

Comme les reflets scintillants
De mes rêves insensés,
La danse des flots
M’hypnotise.
Le doux murmure du vent
Caresse mon ouïe apaisée
Et me grise.

Mon plumage si blanc
Se détache sur l’azur intense
L’air coule et glisse sous mon ventre
Sous mes ailes immenses....

Le sinueux rivage,
Cette ligne où le monde s’unit
N’est pas celle d’un partage,
Mais la rencontre amoureuse,
La fusion, l’harmonie.
L’union des flots dansants
Et des terres sauvages.

Infiniment grand, absolument beau,
Le mariage harmonieux
De la terre et des eaux,
De la mer et des cieux.

Vu de si haut,
Le monde semble au repos,
Calme et immobile.
Libérés de toutes agitations futiles,
Mes pensées s’envolent,
Aussi claires et limpides,
Que les flots translucides.

Nous ne sommes rien,
Nous sommes le tout.
Une goutte d’eau perdue dans l’océan,
La terre, la mer, les cieux, le vent.

A l’heure où les flots deviennent argent,
Où les cieux striés de rose
Ressemblent à un délicat coquillage,
Je plane et je vole encore.

Je vole et ce plaisir est infini,
Aimela continue son tour de piste.

Biosphère...

Merci JB pour ce gentil commentaire ainsi que de ce beau poème , il me touche énormément, merci