En réponse à..

On a l’impression qu’elle ne veut partir, l’essieu qui craque est un signe, n’y allons pas, pas si vite, une halte, nécessaire, regarder ou m’imaginer plutôt, une dernière fois le ciel, sentir l’air frais entre les planches…
Et ceux qui suivent respectent ce souhait, le même qu’ils auront lorsque le glas pour eux sonnera.
Quelle belle émotion dans ce poème et j’en partage toute la tristesse. "et moi qui la suis sans vraiment ‘être’", impressionnant ces mots là, et tellement vrais, on y est et on voudrait tant être ailleurs ou encore : lorsqu’on accompagne nos proches sur le dernier chemin, on n’existe plus, on devient, d’une certaine manière "eux"... enfin, c’est mon impression...
merci pour ce moment fort,
frédéric

Oui c’est ça fred !!
Mais je voulais accentuer le plombage d’un enterrement.. A la manière d’autrefois et puis, me suis-je dit :
Seront ils nombreux au mien ?
C’est assez stupéfiant cette idée d’être là quand on existe plus !!!!

AAMMMTT