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Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’espoir
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Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’espoir 3 février 2008, Patrick G. Delay IP:9428b1c8f3c8cc2c
Je pense que tu as bien résumé la situation, que ton point de vue, clairement expliqué, pour moi qui n’y connais pas grand chose à l’Afrique, est assez juste.
A mon sens, le mal vient de la colonisation, pas uniquement de celle que l’on a l’habitude de montrer du doigt, mais de celle qui continue aujourd’hui, cette main mise des superpuissances sur les richesses de ce continent.
L’Europe s’est construite dans le sang, dans la souffrance mais on peut dire que les forces en présence étaient assez équilibrées.
Ces "grandes" guerres se faisaient entre gens d’un même milieu, entre cousins, le petit peuple en pâtissait de part et d’autre des frontières.
L’histoire se répète, il y a toujours des guerres entre "gens" d’un même milieu, les guerres sont économiques, l’Afrique est un terrain de jeux, un champ de bataille et c’est l’ensemble de la population de ce continent qui joue le rôle de petit peuple qui souffre. Les véritables belligérants sont hors frontières.
Si les grandes puissances voulaient réellement que cela cesse, cela cesserait. Ca prendrait un peu de temps mais ça cesserait, car les moyens de destruction massive disparaîtraient, les enjeux diminueraient, tout ce monde de guerriers sans plus personne pour l’aiguillonner se lasserait de la guerre.
Mais nous n’en sommes pas là. La paix apparente entre les grandes puissances se fait peut être grâce à ces zones sacrifiées, ces défouloirs ces laboratoires de la guerre "moderne".
Et c’est odieux, Oh Dieu !
Merci pour ce texte et le poème qui s’y rattache, qui nous donnent à réfléchir, même si cela n’aide pas beaucoup l’Afrique.
Cela nous aide au moins à prendre conscience.
Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’espoir 4 février 2008, papabul IP:f266763e2a89dcea
Clair que les intérêts économiques d’individus au pouvoir et des superpuissances (nations et industriels) pervetissent la donne au détriment de ces peuples.
Odieu, pas d’autres mots et ô dieu, comme ils se sentent abandonnés...
Je te remercie pour ce long commentaire
amicalement,
frédéric