En réponse à..

Doit on préparé ses enfants à sa propre mort ???
Je ne le crois pas et je t’en parles de manière très très convaincue puisque je me suis retrouvée confrontée à cette situation là.
Mon père est mort dans mes bras... ce regard... cette solitude... de cet instant là je n’étais pas prête. Etait ce en tant qu’enfant ou simplement parce que je l’aimais si profondément que de notre fusion que je pensais éternelle je m’apercevais soudain que dans cet instant là malgré ma présence il a été si seul à franchir ce moment.
Etait ce parce que je l’avais vu si fort si grand pour moi il était le meilleur homme que la terre est porté (depuis j’ai rencontré le deuxième)... et pas capable de surmonter cette épreuve ? Bref lorsque moi même je me suis trouvée devant mon médecin et qu’il m’a annoncé un destin avec prévision seulement de trois mois je suis rentrée à la maison et je n’ai rien dit à mes filles. Lorsque mes hémorragies me faisaient basculer dans l’horreur je n’ai jamais rien dit... peut être que je ne voulais pas voir sur leur visage la douleur que je faisais à mes enfants... tout simplement je savais que dans cet instant je serais seule mais je ne voulais pas sentir la peine que je leur infligeais.
Je suis d’accord avec toi par contre sur l’idée que les mots écrits ne font pas forcément les bonnes âmes. C’est toute une alchimie l’être humain qui fait... que je me méfie de ces sourires factices, des compliments mais par contre je fais confiance à mon instinct et moi je peux te dire que tu es quelqu’un de bien. Alors déconnes pas et fais pas l’imbécile on a en soit la volonté d’être de la race des mémés... et pourquoi pas nous retrouver lorsque la canne sera de rigueur et peut être aussi l’appareil auditif...
Bref mon commentaire est une totale déroute... et je me suis perdue dans le fil de mes idées. J’espère que tu auras compris le sens de mon commentaire... et à tout bientôt
 :) Babou*

Oui, j’ai bien compris le sens de ton message et sais aussi le prix de la vie (hors de prix d’ailleurs, y en a pas deux !)
ici c’est juste un coup de blues du soir, vois-tu qui vient et qui part...
bien amicalement
frédéric

Salut Fred !

Sacré texte. Je me retrouve un peu dans certaines de tes réflexions.
Tu as raison, on ne peut connaître une personne uniquement par ce qu’elle écrit.
Ecrire nous permet de nous libérer mais celui qui nous lit ne voit de nous qu’une facette, pas toujours la même mais il est pratiquement impossible de faire le tour du bonhomme.
Si écrire rendait meilleurs... Ce serait tellement bien, mais on ne peut se contenter d’écrire et lorsque l’on s’arrête tous nos autres états d’âmes refont surface, nos rancœurs, nos soucis, nos emmerdes.

Ecrire serait donc une thérapie qui soulage sans vraiment jamais nous guérir, une drogue dont on aurait de plus en plus besoin pour ne pas retomber dans nos travers.

Sacré sujet. Rien que d’y réfléchir doit nous rendre un peu meilleurs mais trop peu, peut-être.

Merci Patrick pour ton commentaire
juste de drôles d’idées qui me sont passé par la tête, en général je suis plus optimiste, et je sais pertinemment bien que la fiction n’est pas la réalité
un coup de nostalgie en pensant à "mes" morts, en me disant que j’ai passé le cap que certains de mes amis n’ont pas atteint, en pensant à l’infarctus de mon frère aîné, au fait que deux de mes plus proches amis ont été opérés (et vont bien dieu merci) d’un cancer...
bref un peu d’inquiétude, une angoisse sourde..
et puis effectivement avec tous ces malentendus que nous avons connus ces derniers temps me demander si au fond on connaît vraiment les gens qu’on croise ou qu’on lit...
Ce n’est pas nouveau et je ne suis pas naïf, mais je reste toujours surpris par l’attitude, les revirements, l’hypocrisie aussi parfois de certaines personnes que je fréquente (surtout au boulot, dans ma vie j’ai été beaucoup plus sélectif)
un coups de mou sans doute...
rien de grave, juste de drôles d’idées
merci en tout cas d’avoir pris le temps de me lire...
frédéric