En réponse à..

J’adore tous ces portraits que tu nous présentes, ces inconnus devenus illustres sous ta plume et coloriés au "vif-tendre".
Merci pour celui-ci, qui est très touchant : la solitude dans le recueillement, la mélancolie et la dignité.

J’encourage, vraiment, tous ceux qui te connaissent moins d’aller farfouiller dans ta galerie de portraits. Il y a là, assurément, des merveilles d’humanité !
Bien cordialement,
Papabul

Re Fred ! C’est vrai que ça commence à faire galerie de portraits ! L’ermite en question, ou du moins celui qu’on appelait ainsi, n’était en fait qu’un ancien comptable (bachelier à 18 ans en 1858, excusez du peu !) qui avait rapidement perdu sa place, sa fortune et pour terminer sa femme, décédée de maladie ; SDF avant l’heure, il avait obtenu du maire du village l’autorisation de vivre dans le pigeonnier du vieux chateau en ruines dont il reste encore aujourd’hui le donjon en bien piteux état ; c’est ainsi qu’il survécut durant vingt ans, s’employant chez les uns les autres mais sans jamais tendre la main, avant de rendre l’âme à soixante huit ans, l’âge de celui qui tape actuellement ces quelques lignes... Heureux que cela t’ait intéressé. Amitiés. JC