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Bonjour Cassis et bienvenue parmi nous. Je ne suis pas ancienne sur le site mais je trouve qu’on y est bien.
Bravo pour ton texte ! L’écriture est bien maitrisée il me semble. J’ai beaucoup apprécié la première partie très poétique avec de belles images. Voici ce que j’ai aimé particulièrement :
"Au loin, on entend le cri cuivré de la terre qui frissonne. Tout près, le ciel se morcèle en feuilles chatoyantes, annonçant l’automne. Je sens le tremblement délicat du vent sur mon visage. Le rire de ce matin au ciel argenté me restera en mémoire."
Ce que j’ai compris c’est que c’est un étudiant solitaire qui a un peu de mal à s’adapter et qui nous raconte en spectateur, deux épisodes de sa vie étudiantine : un cours et la "fête" qui se prolonge le soir dans les rue de la ville.
Le "rire cristallin" de la fin, est-ce celui de la jeune fille dont il parle au début ?

Je n’arrive pas à faire une liaison entre le titre et le texte...?
Mis à part ces remarques tout à fait subjectives, c’est une lecture très agréable. Merci Cassis.

Oui, tu as bien compris ! Le rire est en effet le même. Le rire presque surnaturel est au début l’objet d’une évasion "philosophique". Il est placé au dessus de tous les éléments ternes de notre quotidien. Il résonne dans le silence formé par toute une agitation vide de sens.
Et puis à la fin, paradoxalement, il se retrouve parmi les manifestations les plus absurdes de ce silence. C’est la chute.

Sinon à propos du titre, c’est le résultat de plusieurs réflexions. "Un soupir" est un silence en musique. C’est aussi le titre d’une pièce de lizst (Un sospiro) qui m’a inspiré. Et puis, ça peut déteindre sur le sens global du texte, comme tout titre un peu vague.

Sinon, merci pour le message de bienvenue et les commentaires positifs !

Bienvenu (e) Cassis, j’espère que tu plairas sur la plume. Très joli texte, très poétique

Merci beaucoup !

Et bien dis-moi, pour un premier texte, tu nous gâtes ! L’écriture est magnifique ! Pourtant, et cet avis n’engage que moi, peut-être parfois sa complexité fait perdre au lecteur le sens général ; j’avoue que ton "alors je compris" final m’a beaucoup frustrée parce que j’ai peur de ne pas avoir bien compris.
En tout cas, j’apprécie le travail de ton écriture et la voix qui s’élève de ton texte.

Merci ! En effet, j’avais peur que le sens soit flou. J’ai hésité à rajouter un dernier paragraphe "explicatif". Mais si la fin est brutale elle laisse place à la réflexion. Et je crois que tous les éléments sont dans le texte pour comprendre, même si parfois ils se cachent bien !