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Un très beau texte Annie qui va peut-être m’aider dans ce que je vis en ce moment : beaucoup de disparitions de personnes que j’aime et je ne sais plus où me tourner pour trouver un semblant de paix.

Bonsoir Aimela et merci pour ton commentaire. Il m’a touchée et si tu peux y trouver du réconfort j’en serais sincèrement heureuse. Je ne sais quoi te dire par rapport aux moments difficiles que tu traverses mais je crois savoir que tu es forte et que tu trouveras en toi des ressources insoupçonnées. Peut-être, en ces moments faut-il ne prendre de la Vie que les petits instants qui se présentent, une lecture agréable, une bonne odeur de café, un rayon de soleil, une musique, un oiseau qui chante ... à petites doses, juste pour ne pas s’effronder et le temps se chargera de faire le reste. Je penserai bien à toi. Ne te décourage surtout pas. Amitiés. Annie

J’aime beaucoup, Annie... Bien que ce ne soit pas vraiment le verbe juste.
J’ai toujours l’impression, quand je lis tes textes, de t’entendre raconter une histoire, et pas simplement de lire des mots sur un écran. J’entend la pluie quand tu en parles, et je vis tes émotions quand tu les écris... C’est un peu difficile à expliquer, mais ça rend tout tellement plus vivant, réel. Et c’est comme si j’écoutais une "Maman" parler de la vie aux jeunes enfants... La vie comme on devrait tous pouvoir en parler, sans se déguiser ou amoindrir les faits, qu’ils soient bons ou mauvais.
Et ca a quelque chose de réconfortant, d’apaisant.

Je sais pas trop si tu me suis, je suis pas sûre de me suivre moi même ! *rires*

En tout cas, pour si peu que ce verbe représente la réalité, j’aime beaucoup.

Amitiés !

Très heureuse que tu aies aimé cette histoire Saskia. Et puis la façon dont tu dis que tout est vivant, réel est un réel compliment pour l’écriture. Enfin, je le prends comme tel. Je pense que je te suis, mais c’est vrai qu’il est parfois difficile de se suivre soi-même... ça aussi c’est vivant et réel je crois. Merci pour ta lecture et tes propos réconfortants... Amitiés. Annie

Bonjour Annie,

Vers la fin, tu dis :"tous les chapitres de ma vie se refermaient". Sans doute avais-tu pressenti la nécessité du cahier vierge, où toutes les pages seraient à écrire sans lui.
Pour l’oiseau bleu, je comprends ce que tu évoques : je l’ai vécu avec une colombe, venue se poser sur la rembarde de mon appartement au 10^e étage, sous une pluie battante. Je venais de rentrer de l’enterrement d’une amie et je pensais à la phrase de Kalil Gibran : "quand tu regardes un oiseau dans le ciel et que soudain il disparaît à ta vue, cela ne veut pas dire qu’il a cessé de voler". Hasard ? Signe ? En tout cas, cet événement banal a une résonnance particulière dans de telles circonstances.
Tu as raconté l’indicible avec beaucoup de douceur et de force... Merci Annie

Merci Cassiopée pour ta lecture et ton commentaire. Pour le cahier, c’est vrai que parfois nous éprouvons le besoin de faire certaines choses, sans raison particulière, et il s’avère souvent qu’il y a un lien avec la suite des évènements de notre vie. Pour l’oiseau, il semble aussi que plusieurs personnes aient vécu ce genre de choses, mais on n’en parle pas toujours dans notre société actuelle si matérialiste et pourtant ce sont des réalités vécues. Bonne soirée à toi. Annie