En réponse à..

C’est tout simplement superbe ce duo autour de la magie d’une musique.
Deux styles très différents, l’un lyrique, Bernard, l’autre d’une précision millimétrée, le tout pour un moment très très fort..Merci à tous deux... in memoriam.

Pleurer les pas jaunis

sur les trottoirs blasés,

pleurer le temps fané...

En fait ce duo est né par hasard. Nous écoutions cette merveilleuse musique et chacun de notre côté sans le dire à l’autre, nous avons écrit notre texte. Quand le morceau a été fini, Bernard m’a dit c’est tellement beau que ça m’a inspiré, il m’a lu son texte et je lui ai lu le mien....
Pleurer mais ne surtout jamais oublier....
Merci de ton retour Viviane....mes pensées t’accompagnent...

Merci Vivi..
C’est vrai que l’homme à la faculté de pleurer....après !
Cela a sans doute commencé avec les Anglais devant le bûcher de Jeanne d’Arc..
Mais là où l’horreur arrive à son paroxysme c’est que lorsqu’on se dit que les bourreaux n’ont pas pleuré les millions de victimes qu’ils exeterminaient dans les camps ..
Alors la peine a gagné les rescapés et leurs familles et ceux qui comme nous tous ici avons, je le crois, une âme..

Les rayures partent en fumée de nuages mais les sourires restent nos soleils...

Superbe musicalité de vos mots entremêlés d’humanité.

Merci Emirelo. Derrière l’orage ou la tempête, le soleil revient toujours et même si son passage n’est que de courte durée, il renaît et c’est bien là l’essentiel....

Merci Emirelo ;o)
Il ne faut pas que certains souvenirs comme ceux ci s’échappent trop loin, au risque de les oublier totalement.
Je crois qu’il est bon de temps en temps de faire le nuage et faire retomber en fines gouttelettes les tristesses de l’oubli...

C’est très beau ! C’est magnifique !

Vous m’avez ému aux larmes tous les deux. Bravo !

Tu sais Bernard que c’est exactement le genre de textes que je voudrais voir sur les sites d’écriture. Le net est vecteur de multimedia ! Il faut donc en tenir compte. Tu le fais à merveille avec ta complice.
Quand je pense que certains sites suppriment cette possibilité... Quelle erreur de stratégie ! (Je sais, c’est gourmand un MP3, mais ça valait le coup, hein ?)

La musique en elle-même est plus qu’émouvante, rien qu’à l’écouter les larmes montent aux yeux, elle est si expressive.
Les mots et la musique sont indissociables et c’est vrai que le net permet tout cela....
Merci de ta lecture émue....

Ce que je voulais dire Delphine, c’est que vous avez réalisé l’un et l’autre, avec la musique comme support sensible, quelque chose qui va bien au-delà de la musique émouvante et des événements qu’elle illustre, une harmonie subtile en quatre dimensions :
L’horreur réelle des camps, le sujet.
La mélancolie ressentie par Itzhak Perlman, si bien exprimée par son violon
Le choc des mots de Bernard, avec en filigrane les images qu’ils traduisent
La pérénité de la douleur 60 ans après par Delphine-qui-n’oubliera-jamais...

Tout se trouve mêlé et en même temps ne fait qu’un. C’est cet ensemble qui est magnifique !

C’est plus qu’une symphonie ! C’est un hymne à l’Humanité bafouée une fois de plus...

J’avais bien compris ton commentaire Merlin...
Je crois que rien ne sera jamais comparable à tout ce qui s’est passé pendant ces années d’horreur...où l’homme a montré de quoi il était capable.
Delphine qui n’oublie rien.....

Merci Merlin ;o)
Oui je reste persuadé que dans l’inspiration musicale les images arrivent d’elles-même.
Nous avons maintenant des outils très puissants pour faire partager nos emotions tant dans l’écriture que dans l’écoute d’un morceau de musique..
C’est pour cela d’ailleurs que palabres est né..Et si ce texte est sur la plume c’est que nous n’avions pas suffisament d’espace caractères pour le déposer sur palabres..
Mais je ne suis nullement déçu de les avoir déposés ici et surtout très touché de t’avoir tant ému...