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Une ultime remarque (est-ce aller plus loin qu’une dernière volonté ? Je le pense). Si j’ai mentionné un paragraphe dans le post précédent, n’allez penser que j’ai négligé les autres. Ainsi les arbres m’ont apporté ombre rafraîchissante, me protégeant de l’éclat du mal-dit trop commun. Mais, à l’image de l’hiver, la réalité se décharne et ses quelques branches que nous essayons ensemble de préserver ploient sous l’indifférence. Vous voyez, vous lire ouvre des portes terribles mais la curiosité est-elle un mal ?

"Elle se transcende se proclamant peintre pour mieux fixer les écarlates et les dorés des feuilles mortes au champ d’honneur de l’automne profond sur les carreaux transparents, toiles éphémères et fragiles"

Enfin, cette phrase mériterait peut-être une articulation de plus pour la rendre plus digestible (ne voyez offense en ce mot mais ne nous nourrissons-nous pas ainsi les uns les autres pour fortifier notre réceptivité et notre envie de communiquer ?)

Mille remerciements pour votre patience à accepter cette dernière volonté avant de rejoindre le monde du silence (ce qui ne fait de nous pourtant des agneaux).

La curiosité n’est en aucun cas un mal, bien au contraire...

Jamais je n’ai pensé que vous auriez pu négliger la moindre ligne...vous êtes trop consciencieux....

Je vais peut-être en effet ajouter une petite virgule après "transcende"et une autre encore après "profond"....

Merci à vous pour ce commentaire constructif....

En aucun cas un mur doit se dresser entre artiste et spectateur (car c’est bien cela qui est) et je vous remercie d’écrire ces merveilles qui interpellent et justifient que l’on prenne le temps de les regarder, de les apprivoiser d’une réelle façon. Le verbe de chacun traduit les richesses de sa personnalité et sa capacité à les faire miroiter. J’aime ainsi vous épier en vers, vous suivre en prose et, bien entendu, en ces duels de mots où vous maniez la plume sans jamais prétendre blesser votre adversaire.

Je suis d’accord avec vous, le partage d’idée est nécessaire et c’est grace à cela que nous progressons. Il est parfois nécessaire d’apporter quelques éclaircissements car comme je le disais à Claude, chaque texte sera différent en fonction du lecteur, de son vécu et de son regard du moment...

Ainsi vous me surveillez....il me semblait bien sentir votre regard au dessus de mon épaule....

Au-delà du "J’ai aimé, bravo. Amitiés" je souhaite aller, ce sera ma dernière volonté car vous respectez m’importe et je vous dois honneur de savourer ce que vous acceptez ici de partager. Rien ne m’agace plus que la fast-lecture aux senteurs absentes et aux devantures criardes d’insignifiance. Je regrette à ce propos la disparition des étoiles car vous en mériteriez plusieurs.

L’association nuages-troupeaux m’a enthousiasmé car sa justesse est remarquable. Vous n’ignorez le temps que je passe à observer les deux et ce parallèle ne m’avait encore effleuré. Mon quotidien en sera agrémenté, je vous en remercie.

Ah vous aussi, aimez à regarder les cotonneux passer...Quand on prend le temps de lever la tête, ils sont à eux seuls un spectacle ambulant et déambulant au gré des vents....

Merci de votre lecture attentive...

Lire un paysage, suivre son souffle, oui tout cela mérite d’y penser plus souvent que chacun ne le fait car il n’existe aucun mode d’emploi ou recette médiatisée pour le réaliser. Yeux au vent, nous sommes face à notre propre sensibilité et uniquement elle.

Je vous rejoints dans cette idée...J’aime contempler ce qui m’entoure et il m’arrive parfois de me retrouver les larmes aux yeux devant un coucher de soleil tant il me touche....

C’est dans un instant comme celui-là que nous retrouvons l’harmonie qui nous unit à la terre....

Merci de votre regard...