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Le Figaro, 4 novembre 2006
LES CICATRICES de la violente tempête de 1999 qui avait mis par terre une partie de la forêt française.. (ou bien était-ce un tour magique de la sentinelle, préférant sacrifier les ‘condamnés’ pour permettre aux plus majestueux de trôner ?) Quoiqu’il en soit, l’économiste et le bûcheron, son complice, se demandent si les plaies de 99 ne se referment enfin pas.. et s’en frottent les mains...
La récente envolée des cours du bois permet d’y croire....

Mais que fait la sentinelle ?
Bien sûr, ici, dans nos forêts domestiquées, on ose croire que tout est géré de manière "éco-lo-nomique"... moi aussi, je veux croire aux contes de fées, surtout si joliment racontés !
Malheureusement, sous les tropiques... on empoisonne et on massacre à la tronçonneuse le peuple du bois...
Dis-moi, Delphine, ne peut-on proposer, poliment, bien entendu, à La Sentinelle une ’tite tournée tropicale ?

Dans la région où nous habitons la tempête de 99 aura été un bon prétexte pour la déforestation à tout va. De petits bois où l’on voyait fréquemment des faisans, des chevreuils et des écureuils ont été réduits à néant. Une honte !!!

Ce n’est pas une sentinelle qui serait nécessaire mais une armée de sentinelles sous les tropiques comme ailleurs.

Merci d’avoir compris le message Frédéric.

Amitiés.

Une bien jolie légende Delphine racontée avec énormément de poésie. Un régal bien évidemment, comme toujours.
Un avertissement de plus à tous ceux qui ne voit en la nature que le moyen d’en tirer profit, alors qu’il est tout simplement vital de la protéger, et une preuve supplémentaire que le pire ennemi de l’homme est lui-même.
Merci Delphine !
Clo

Quel gentil commentaire Clo !

La forêt est vitale, bien peu semble l’avoir compris ! Non seulement nous en avons besoin pour respirer de l’air un peu moins pollué mais en plus elle sert de refuge à une foule d’animaux et d’insectes.

C’est exact l’homme est son propre et pire ennemi ! Récemment j’ai étudié avec mes élèves une BD d’un dessinateur argentin que j’aime particulièrement (Quino) où il raconte que les habitants d’une ville souffrent de maladies respiratoires très graves à cause d’une usine qui pollue par ses rejets toxiques. Le médecin prescrit à ses patients des médicaments qui en fait sont produits dans l’usine en question. Belle illustration de la bêtise humaine !

Merci de ta lecture Clo !

Bises.

Une très belle légende, telle que vous savez si bien les raconter. Un monde d’harmonie dans lequel on aimerait se retrouver. Vos mots m’ont fait penser à ce très grand Baudelaire (que j’aime plus que tout autre poète) "Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté".

Merci de nous charmer de vos histoires Delphine.

Amitiés.

Malheureusement l’homme est incapable de jouir du petit paradis qu’est la terre, il ne sait que briser l’harmonie établie par la nature.

Vous aimez Baudelaire, j’ai un penchant pour Hugo mais qu’importe ! Le plus important est qu’il s’agisse de deux très grands poètes.

Merci de votre lecture et de votre commentaire Archie.

Amitiés.