En réponse à..

De plus en plus passionnant. A mesure que ce thème avance, on découvre ce monde horrible avec encore plus de précision et de manière fouillée. A tel point qu’on se demande si on n’est pas arrivé aux portes de ce cauchemar.
Pourtant Ukraine entretient l’espoir de tellement belle manière. Je suis sûr de reconnaitre en elle...Et ce serait bien normal, n’est-ce pas ?
Une petite anecdote pour le plaisir : lorsque j’étais trés jeune enfant, je craignais que lorsque un grand nombre de gens regardent la même chose, sa lumière n’en soit amoindrie, bue par tous ces yeux. Comme pour tes robots phototropiques.
Félicitations Viviane, et je vais attendre impatiemment la suite. Bisous.

Si nous n’y prenons garde, nous sommes déjà dans ce cauchemar. Je me souviens il y a quelques années avoir été choquée par ces espèces de petits pendentifs dont les ados étaient fadas, qui venaient du Japon et que les gosses devaient dorloter quasiment nuit et jour. pire que les barbies qui déjà m’effrayaient assez par leur ressemblance "déformée" avec le corps vivant, le corps mutant. une étape de plus était franchie avec ces bestioles électroniques. on ne va pas vers du plus intelligent...merci Domi.

Viviane : Par mail de Kacem_Loubay ce petit mail et commentaire pour toi :
Bonjour Viviane Lamarlère

...Je suis resté interdit par la lecture, quoique le temps imparti ne me permet pas de plonger aussi profondément dans un texte.
Je lisais le plus souvent en diagonale, et commente selon une voix intérieure qui me permet d’extérioriser les quelques mots qui vont dans le sens de l’écrit...
A travers cette nouvelle investigation je me sens confronté à plusieurs lectures antérieures, des noms, des auteurs, des espaces... Dans ma tête tout est confusion ( 1984 de Gerges Orwels, avec un autre isolement d’incompréhension de L’étranger de Camus... Et tout se bouscule dans l’archipel des goulags ou Souvenirs de la maison des morts... de Sollezestine Viviane a su tissé l’intrigue avec une maîtrise inégalée, avec une pénétration détaillée de la robotique, ce qui me donne l’impression de vivre dans un cadre de doute, de méfiance, de peur.
Cette incapacité de communiquer et de rester dans un état permanent d’être l’objet d’une quelconque dénonciation et être conduit vers une autre destination. Sans accusation, sans procès, être de trop, coupable d’un crime non commis... En gros je foule de nouveau l’éternel PROCES de Franz KAFKA
Mes amitiés de l’autre rive kacem_loubay

Merci Kacem de ce commentaire très élogieux pour un tout petit petit texte.
Oui, je redoute comme tout un chacun ces sociétés policières que la littérature fantastique ou d’anticipation décrit si bien avec la prescience ou l’intuition qui sont les leurs. Je suis très angoissée par la virtualisation rapide des relations interpersonnelles dans notre monde moderne, étant femme de contact. Cela fait des années que je refuse un téléphone portable, et me suis mise à l’ordi uniquement pour des fins de création ou d’engagement. J’espère que la communication ne saura jamais se passer de la voix ou du regard ou du contact physique, faute de quoi, on
finira aussi par se sentir coupable de ne pas s’être fait entendre...coupable d’exister... merci encore.