En réponse à..

Superbe texte auquel les refrains donnent une obsédante couleur, conduisant en douceur du futur au passé.. très beau..

Je te remercie, Viviane. J’ai beaucoup de plaisir à te lire aussi.
Amicalement,

Jean-Marin

Un très beau texte ; lourd mais beau.
La Bible est ouverte... mais il est vrai : la bougie éteinte !
Pour Moun comme pour vous (toi ?) ce tableau "sombre", vous a inspiré des récits dans le même ton...
Rien d’étonnant à cela lorsqu’on sait que Vincent souhaitait devenir pasteur et que quelques années après avoir peint cette œuvre là, à 37 ans, il se suicida...
Bravo ! Sourire

((Je me suis permis d’ajouter un lien pour que ceux qui vous lisent puissent aussi voir l’œuvre dont il s’agit. J’espère que cela vous convient.))

Tout d’abord, merci pour le lien, Vanina ... J’utiliserai cette technique désormais, car j’aime associer mes textes à des images...
Ce texte est volontairement lourd et répétitif pour suggérer l’obsession, prélude à la folie ... Et au suicide ... Tu l’as parfaitement lu et je t’en remercie ... (Oui, tu, si vous permettez )
Le texte de Moun et le mien ont été écrit simultanément, ou peu s’en faut, et dans la même ambiance de morbidité et de mort ...
Merci de ton commentaire et amitiés, Vanina

Voilà des précisions fort instructives car rien ne me ravit plus que les propres explications de l’auteur sur ce qu’il a voulu signifier. Je prendrai volontiers comme exemple "Dark Side of the moon" où sur un film remarquable chacun des musiciens expliquent son approche et sa conception (on peut aussi citer dans un autre registre Metallica). Dès lors, on redécouvre (ou on relit) ce qui a été fait de façon différente et on s’approche si près de ce tissu auteur/composition que l’on partage enfin complètement cette extase créatrice.

Puis je reste persuadé que seul celui qui prend la peine de discuter avec son "public" mérite le nom d’artiste. Donc acte, je vous apprécie.

Pas facile mais il est vrai que je suis mauvais verseur, piètre consommateur de vers prédigérés. Pourtant je m’accroche et relis, lis encore, non comme une corvée mais parce que ces mots étalés ici m’envoûtent et que je souhaite en percer le sens, tout comme je peux rester des heures devant un tableau pour essayer d’y entrer.

Alors seulement, finissant "cette danse" et que "le silence seul hurl(e) à mon oreille" j’ose ce commentaire, malhabile sûrement mais intéressé car ce poème découpe l’ordinaire, seule façon après tout de se laisser surprendre et conduire sur les sentes inexplorées.

Et si ce n’est "mon pinceau", peut-être ma plume se plantera en vous "en un cri de douleur". Veuillez alors me le pardonner.

Je cite : "tout comme je peux rester des heures devant un tableau pour essayer d’y entrer."
Très flatté Patrick, car c’est un tableau de Van Gogh qui m’a inspiré ce poème ... J’y ai mis ce que j’ai vu du tableau (la Bible ouverte) et ce que je sentais du peintre (la folie qui venait ...)

Merci, amicalement