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Quelques jours après le décès de mon conjoint, Tchernobil a fait des ravages .Mes larmes cet avril là, n’étaient pas pour l’agonie mondiale programmée, mais bien pour mon cœur lourd, blessé et anéanti .
Je crois que c’est humain, même si la compassion est un très beau sentiment qui nous envahit,la souffrance est malgré tout bien souvent individuelle .

Oui, en effet, c’est humain Annick !

Nous avons beau être foncièrement généreux, compatissant lorsque la douleur s’installe dans notre cœur, il n’y a plus qu’elle qui compte. Et là plus rien à faire, le monde peut s’écrouler sans que nous ne ressentions la moindre égratignure.

Merci de ton commentaire Annick.

Dur, dur le texte. Et ce soir il m’est vraiment trop difficile de la commenter. Une réalité qui touche au plus profond de soit et que l’on oublie trop souvent. Bisous genou

Je crois que tu l’as lu dans le même état d’esprit que lorsque je l’ai écrit. Parfois lorsque nous souffrons trop, la douleur des autres ne nous touche plus... C’est peut-être une réaction un peu égoïste mais c’est humain malgré tout !

Merci de ta lecture Genou.

Bisous.

C’est vrai ! Le malheur général n’est rien fâce à la douleur ressentie directement ! Elles ne sont pas de même
nature !
Les une passent, les autres laissent des traces indélébiles.

Merci de ta lecture si avisée Jacques, c’est en effet ce que je voulais faire ressortir dans ce texte. Nous avons beau être sensible au malheur des autres mais parfois notre souffrance est si forte que nous avons besoin de nous replier sur nous-même et de nous lamenter sur notre sort bien égoïstement dans notre coin...

Amitiés.