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Fini.
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> Fini. 16 avril 2005, Dominique IP:a031af1193bfdc69
Je suis heureux de lire ce texte. De plus, je le trouve bien écrit et empreint de la grande sagesse de la Fille de Chicoutimi. Bisous Cheyenne.
> Fini. 16 avril 2005, viviane Lamarlère IP:57e32497cbfec9f3
Merci , Domi.. Toi qui ..
> Fini. 8 avril 2005, roland IP:e6b92548c6b67fa5
Ton texte est très fort Viviane, il mélange des sentiments contradictoires, partir.... rester .... mais je pense que dans certains cas il faut être deux à avoir envie de la même chose.
Amitiés Roland
> Fini. 8 avril 2005, Viviane Lamarlère IP:00967b62a65954fc
Oui,Roland. Etre deux dans la même direction et côte à côte.
En l’occurrence l’un courait devant et l’autre derrière (sourire).Et dans des promenades plus que sinueuses...
Peut-être suis je marquée par les nombreux témoignages des familles dont j’accompagne un parent et qui souvent portent, dans l’après-décès et pendant des années une affreuse tristesse et me disent : "On ne pensait pas qu’il partirait... si on avait su on lui aurait dit que.. "
Hé oui. Il arrive un jour où la vie vous emporte, et on se retrouve seul comme un imbécile à se dire "J’aurais dû te dire que je t’aimais, aujourd’hui c’est trop tard".
Aimer, comme je le crois profondément, c’est respecter la liberté de l’autre. C’est le bien le plus précieux, la liberté de l’autre. Mais à partir du moment où le travail à ce respect devient un esclavage douloureux à chaque pas, c’est qu’il est enfin l’heure du renoncement.
Je respecte sa liberté. Définitivement. Loin. Et seule. Son silence n’entamera pas mes sentiments pour lui .
A lui de cheminer désormais pour que ses proches ne souffrent pas de ce dont j’ai souffert par rapport à lui. Si mon départ de Fulgures et cette rupture avec lui , que je pensais être mon Ami, peut être un déclencheur dans sa conscience , j’aurai au moins servi à cela et en serais heureuse. Pour lui et les siens.
Tu sais, nous autres Indiens, nous sommes très lents à nous détacher, mais quand la coupure est faite, même sans anesthésie, nous l’acceptons et partons sans nous retourner.
Amitiés, Roland et merci de ta lecture qui me permet d’aller à chaque fois un peu plus loin vers l’apaisement.
> Fini. 8 avril 2005, Zol Tahar Ben Târiq IP:07690df0d77ce7f1
Celui qui jongle avec les étoiles regarde si haut qu’il n’entend plus les appels émus d’une petite Algonquine.
De plus, les abstractions diverses sont une quête qui s’accommode mal de relations humaines simples, chaleureuses et soutenues.
La fidélité en amour comme en amitié demande finalement beaucoup d’énergie et ne supporte pas que l’on se disperse dans les onze dimensions de la théorie des cordes...
Je suis apaisé de voir que ma petite fée préférée renonce à ses chimères et qu’elle regardera dorénavant son image dans un autre miroir.
"Les poètes sont semblables aux (albatros) princes des nuées :
Exilés sur le sol au milieu des fées
Leurs ailes de géants les empêchent d’aimer."
(Librement inspiré d’un très grand bateleur qui traduisait merveilleusement l’Anglais et pour lequel j’ai une grande admiration...)
> Fini. 8 avril 2005, viviane Lamarlère IP:00967b62a65954fc
Suite à notre très douce et agréable conversation d’il y a quelques instants.
Il y a ceux qui sont sur la terre et ceux qui sont dans le ciel. ceux qui ramassent le bois mort et entretiennent la flamme, et ceux qui théorisent su les lois de la combustion.
Rencontre possible ? Je ne le crois pas. En tous cas pas sur le même mode de fonctionnemnt de maitre à esclave.
Et c’est mieux ainsi.
Oui, d’autres miroirs, celui qui est en train de se fabriquer en mes souterrains.
Et surtout la présence chaleureuse des amis , de ta voix et de nos conversations si enrichissantes.
merci à Toi, Merlin d’être si présent et si vrai.