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A vous... En marge des jours... A Claude B. (3)
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> A vous... En marge des jours... A Claude B. (3) 11 mai 2005, Clo IP:35eb257e1dc35270
La fumée de tes écrits me piquent encore les yeux...
Plus je te lis Viviane, plus je comprend pourquoi tu écris autant, avec tant de talent :
je pense que les gens qui écrivent le font pour s’être trop tus.
> A vous... En marge des jours... A Claude B. (3) 11 mai 2005, Viviane IP:6b2718aefbe27c57
Oui, Clo, à trop longtemps se taire, on devient une grande bavarde), mais d’un autre côté, je me dis que sans cette histoire dont je ne dirai pas tout, ce serait ... trop, sans cette histoire, je n’écrirais sans doute pas, donc il faut po-si-ti-ver !! Reconnaissance infinie à l’histoire de m’avoir brutalisée, elle me fait aujourd’hui aimer la vie plus que tout. Bisous à toi.
> A vous... En marge des jours... A Claude B. (3) 10 mai 2005, Cléo IP:a04e45b87f89788d
En marge des jours, mais pas de la souffrance.
Je suis ces lettres, pas à pas, Viviane, de ton histoire en fragment de vie, de cette relation terrible à l’amer, de cette relation profonde à l’écriture.
"Ecrire pour ne pas mourir" chante Anne Sylvestre (tu connais ?).
J’ai retenu cette idée, la tienne "Et si l’écrit avait pour fonction essentielle d’empêcher la mort du lecteur ?" interressante parce que non commune et qui ouvre bien des perspectives.
Et puis cette quête d’amour depuis longtemps.
Viviane, à la fois proche dans ton écriture et différente parce que tout être est singulier.
J’aime ces lettres qui vont au delà...
Merci de nous les donner à lire... à nous lecteurs
Cléo
> A vous... En marge des jours... A Claude B. (3) 10 mai 2005, viviane Lamarlère IP:6b2718aefbe27c57
Ce m’est bonheur de te retrouver à chaque fois Cléo.
Ces lettres, que mon mari avait lues à l’époque, il m’avait ainsi que ce médecin suggéré de les éditer. Michel est médecin et rencontre en permanence des personnes qui ont derrière elles une histoire très lourde, encore plus lourde que la mienne, et n’osent la mettre en mots. Ils pensaient tous deux que ce genre de récit autobio pouvaient être déclencheur de remontées salutaires chez des personnes qui ne trouveraient leurs mots qu’au travers de ceux des autres. D’ailleurs, ce livre de Pontalis, qui sert de trame à ces échanges est en lui-même un récit du même type, autoanalytique, et a été un déclencheur de l’écriture et m’a permis d’aller le plus loin possible dans l’analyse (la suite réserve des surprises..). Il m’a fallu surmonter bien des réticences, bien des pudeurs ou des hontes avant de le jeter ainsi, sans pseudo en plus, sur la toile, mais c’est une expérience de vie que je livre, elle est riche, sombre ou lumineuse selon, mais elle peut modestement aider. oui, le livre empêche de mourir, c’est ainsi que je le ressens.. Bisous à toi, Pharaonne..
> A vous... En marge des jours... A Claude B. (3) 9 mai 2005, Aimelasorc IP:652c5795036fd23f
Il n’y a point de bornes à mes plaisirs. Je ne sais pas qui a dit cela et je m’en moque. J’ai toujours mis des bornes, toujours me controler de peur de me perdre. J ’avais commencé mon journal intime mais je l’ai enfermé, caché pour ne plus pleurer. Il y a des choses qui me font très mal encore.
Aimelasorc
> A vous... En marge des jours... A Claude B. (3) 9 mai 2005, Viviane IP:acce8229c35fbb00
C’est important d’écrire ou de dire, Aimela, très important. L’écriture m’a sauvé la vie plus d’une fois. Bien sûr, si ce qu’on a écrit fait encore très mal, le laisser reposer encore un peu. Tu verras, un jour tu reliras tes carnets de confidences intimes, et prendras le recul, peut-etre pour mettre en forme et laisser ton histoire derrière toi comme je suis en train de le faire avec ces lettres qui sont d’authentiques lettres, échangées en temps réel avec cet homme là , ami, confident, accompagnant de mes délires ou de mes larmes. Bisous à toi, amie. Et un grand sourire pour te dire merci de ta lecture.