En réponse à..

On n’écrit pas par hasard, et on ne lit pas par hasard non plus.

Viviane, mon attirance pour ces lettres ne sont sûrement pas de hasard, dans celle ci, au delà de ton histoire, redoutable, j’y prend ce morceau comme pièce de puzzle : cet instant où tu accompagnes cette femme au seuil de la mort et l’autre texte qui suit. Je retiens bien de tes mots parce qu’ils me parlent ce "Il m’a fallu un an pour accepter que j’étais mortelle."
Parfois, toute une vie n’y suffit pas... à l’accepter.

J’ai aimé te retrouver Viviane, ce "piquant" en cette relation qui joue l’honnêteté, parfois au bord du sourire avec ce dialogue sur le mot "empirique". Passer du rire aux larmes, tanguer d’une rive de vie à celle de la mort... c’est cela vivre Viviane, et tu l’écris si vrai...
merci infiniment pour ces fragments qui t’appartiennent et que tu nous offres si simplement.

Cléo

Cléo, ta lecture me rassure, j’ai à chaque fois si peur de faire dans l’hexibitionnisme. oui, il y a eu du piquant dans cette histoire qui a été quasi amoureuse, et le pire, c’est que j’ai beau avoir été prévenue, je suis retombée dans le même panneau, avec un homme quasi identique et tout aussi exceptionnel. Alors que je suis (Domi te le dirait), la joie de vivre faite femme, j’ai rencontré à travers eux deux, et eux seuls, les marais de Mélancolie. Pourquoi ? A quoi me renvoient ils sans le savoir, les pauvres ? Il faut que je sache pourquoi leur schéma mental, leur sensibilité, leur intelligence si particulière me fascine, m’atteint, me bouleverse, au delà du raisonnable, et ce qui se joue. Cela ne doit pas résister à ma compréhension. Bisous et merci de ta lecture si encourageante, il y en a un livre entier, des dizaines de lettres...

Viviane je suis saisie d’émotions ! Impossible d’en dire plus.
Pour pouvoir les lire calmement, j’avais imprimé ces lettres à ton psy... je sais déjà que je les relirai souvent !

Cela me fait immense plaisir, j’avais peur de choquer, de déballer trop rudement. Nos relations à tous deux ont souvent été loufoques, je ne l’ai pas ménagé (ces lettres sont authentiques), il ne m’a rien laissé passer non plus, et, bref, le résultat est que je suis encore vivante. Quelque part je le lui dois. Peu de dire à quel point je l’admire, cet homme !! Tu te rends compte, il a réussi à me supporter pendant quatre ans ;o))

Après cela on comprend tout. Je sais c’est court mais je ne peux rien dire d’autre

Court mais dense et chaleureux, et qui touche droit au cœur. Merci Aimela. Nous avons tous ici, qui écrivons, bien des choses à partager... Bisous.