En réponse à..

Emue... jusqu’aux larmes !
De tout cœur avec toi,
Amicalement.
Clo

merci chère clo,très dur,mais il faut se résigner et accèpter stoiquement cette réalité qui parait amère mais qui au fond ne l’est pas du tout,puisque ce n’’est qu’un retour vers "le vrai" chez soi.
amicalement

désolé de t’ennuyer encore, mais en repensant à ce poème, j’ai eu un souvenir ému pour mes grands parents maternels Evariste et Marguerite :

J’aimais m’asseoir sans rien dire près d’Evariste, sur un banc du jardin.

Il était là, silencieux, veuf depuis peu, semblant de demander comment empêcher le temps de gommer les traces de Marguerite qui coulaient en lui.

Il était là, comme une barque en dérive, qui lutte par principe mais qui n’est pas dupe, sachant très bien qu’elle ira inexorablement s’échouer dans un souvenir qui s’estompe déjà..

Il est là, le regard perdu dans le vide ou le nez plongé dans des bouquins, à chercher des réponses, à fuir la réalité entre les lignes.. ..lui qui croyait sa route tracée "jusqu’à ce que la mort nous sépare" ...il a cru que c’était un vœu de bonheur, n’a pas vu la prémonition...
Sacré Evariste !

Et je suis là, seul sur le banc de mon Grand Père, mais je les sens tout autour de moi, dans le vent et les parfums, dans le chant des oiseaux, dans cette nature qui fête joyeusement les retrouvailles des deux amants..

Voilà tout,
encore merci Heaven pour toute cette émotion..
frédéric

une très belle émotion dans ce commentaire,pas du tout triste,juste la rencontre de deux amants dans une dimension plus sublime,je crois, que derrière ce masque blafard,la mort cache un visage angélique.
amicalement

Très belle et profonde réflexion sur l’au-dela et sur l’acceptation de la mort par celui ou celle qui part.. Comme il avait l’air serein et souriant mon père, il avait retrouvé le sourire qu’il avait avant que la maladie ne lui donne un bien triste masque...

Mais dans le même temps, quelle cruauté pour ceux qui restent..
Moi aussi j’aimerais croire que la mort n’est pas une fin en soi, mais le début d’autre chose..
Ce qui est le cas, forcément, pour celui qui reste et qui devra se ’recomposer’ pour vivre avec sa déchirure et malgré tout avancer.. avancer en devenant plus fort ? je ne sais pas, avancer différemment, c’est certain.. Avec un regard "neuf" sur la vie.. Plus ’gourmand’ (genre ’carpe diem’) ?.. peut-être..?
Merci pour ces émotions aigre-douces,
amicalement,
papabul

effectivement la mort n’est pas du tout une fin en soi,elle ne peut etre qu’une porte ouvèrte sur un autre monde où tout est juste et à sa place,c’est vrai que la déchirure de la séparation est douleureuse mais lorsqu’on réalise que nous serons amenés à gouter à la faux de la faucheuse un jour,nous donne un sentiment d’accéptation et de résignation.
merci cher fréderic
amicalement