En réponse à..

Poésie qui enchante par sa magie. La magie des mots, des images, de la musique, des tons. Au centre, il ya toi, image évanescante faite de sentiments qui sont tiens. Il me semble que toute tes images les plus osées sont admissibles. La beauté l’emporte sur tout.

Merci Bernard, de ce compliment qui fait du bien à la plume et lui donne envie de continuer sa route. Parfois Damballah m’oublie un peu, puissais-je l’avoir fait durablement revenir dans ma vie qui a besoin de beauté, effectivement.. ;

Ce texte me laisse une étrange sensation, comme celle des chansons africaines. Une montée en puissance vers un état de transe qui retombe à la fin comme un apaisement. Un texte très puissant...

La sensation de puissance, je l’ai éprouvée en regardant cette femme se laisser aller au son du.. djembé je crois que c’était un djembé, à des contorsions, grimaces, mélopées sourdes qui étaient très étonnantes. Pour finir épuisée et apparemment guérie de je ne saurai jamais quoi. Je ne sais pas si ces rituels sont encore vivaces, mais c’était épuisant rien qu’à regarder. Bisous Belle !!!

J’y ai retrouvé bien de mes songes antérieurs. Odeurs des terres mouillées aux plaies rouges de femmes... C’est un chant d’intérieur qui s’offre aux regards, il n’y faut pas y chercher logique terrestre mais se laisser porter par la mélopée qui monte, qui se devine...
D’une beauté et d’une puissance absolues.
Révérences

Cléo

Merci Cléo, la mélopée était enfouie en moi depuis ce séjour en Guyane où j’avais été très impressionnée par ce rituel inconnu, dont je garde un souvenir où se mèlent un peu de frousse tout de même, et de la fascination.J’avais été invitée à une cérémonie vaudou par la cuisinère de notre internat , cachée derrrière des voilages, avais assisté à ce rituel assez impressionnant de violence et de mystère. Et ai senti la présence de damballah lorsque je me trouvais dans les Pyrénées. Très forte présence, fantasmée ou non, je ne saurai jamais (sourire)