En réponse à..

Ce poème me touche beaucoup, ma mère ne m’écoute plus et ne me parle plus ; j’ai alors écrit, je n’ai obtenu aucune réponse.
Amitiés
Louis

Pendant des années , cela a été le cas aussi pour moi. Et puis, peutêtre ai-je simplement changé de regard sur elle qui a son tour... Je ne sais, parfois, c’est difficile de comprendre ce qui fait qu’un être tout à coup s’éloigne ou se rapproche. L’accepter peut faire sauter des verrous ?
Merci en tous cas d’avoir été touché.

Ce poème très touchant m’a fait penser à une chanson de Brel (Voir un ami pleurer) car la souffrance de ceux que nous aimons est notre propre souffrance, et cette incompréhension et ces silences que nous ne pourrons jamais rattrapper nous les gardons au fond de nous comme autant de blessures qui ne cicatriseront jamais...
Merci Viviane.

oui, Delphine. J’ai compris il ya peu qu’il ne fallait pas garder au fond de soi ces souffrances sinon on les retourne gravement contre soi et cela peut se traduire par de terribles troubles somatiques. Donc dire, dire l’attente, dire les noeuds non défaits, dire les émotions, les espoirs et quand c’est dit, posé, écrit, repartir. Continuer la route. ma mère commence à se dire et j’en suis heureuse. je reçois en partage son histoire. C’est bien . Mille merci.

Dis -moi, juste ça Viviane, fée et toro....
Qui le dira, heinQui le dira ?
Après nous, après toi, après Michel aussi...Qui le dira ?
Tu as bien fait de rappeler les souvenirs et la mémoire...
Nous sommes devenus LA mémoire...mais sommes nous réellement interessant ?

Bien sur, Bernard, nous aurons nous aussi des tas de choses à raconter à nos petits enfants. Qu’elles leur donnent envie de changer un peu la vie, d’aller vers la beauté de chaque instant. Je t’embrasse, mémoire des loups ;o))