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Mais ceci est une autre histoire (2)
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Mais ceci est une autre histoire (2) 17 mars 2008, Lucille IP:7a250469308b31b1
tu me fais penser aux descriptions des chansons de Jacques Brel. ça vient donc de Belgique cette manière de si bien dire ce qui est, si bien qu’on le vit ?
bel hommage, beau clin d’oeil !
Mais ceci est une autre histoire (2) 17 mars 2008, papabul IP:195905625712d743
Merci pour l’appréciation, j’avais peur que tout cela ne soit un peu long, mais je ne savais où couper dans le texte... envie de respecter chaque image et les sentiments y afférents.
Je ne sais pas si cette manière est "belge", je crois que Brel, mais de nombreux autres auteurs aussi, à découvrir ou retrouver, ont certainement influencé "les belges"...
Je te remercie en tout cas pour le compliment.
A te lire
Amicalement
Frédéric
Mais ceci est une autre histoire (2) 16 mars 2008, Claudie Becques IP:15dcab0850adbef5
J’ai feuilleté ton texte comme un album-souvenir tandis que dans ma tête se mêlaient des airs de chansons : "Bruxelles" de Brel bien sûr, "C’était bien chez Lorette" de Delpech et "Avec le temps" de Ferré.
Tout fout l’camps Frédéric, tout ce qui est beau est inexorablement condamné à disparaître, mais les souvenirs jamais ne s’effacent.
Amicalement. Clo
Mais ceci est une autre histoire (2) 17 mars 2008, papabul IP:195905625712d743
C’est vrai, le souvenir de jeunesse, mais surtout de ce lieu de rencontre et des gens qui s’y trouvaient avec qui je partageais tant d’espoirs et de rêves, un lieu pour abriter les premiers amours aussi.
Un endroit unique disparu aujourd’hui.
Bruxelles regorge d’endroits secrets. Lorsque j’avais encore mes bureaux c’était la même configuration : à l’avant ce qu’on appelle par ici un ‘hôtel de maître’ (grande maison bourgeoise) où je louais le rez, un duplex (rez et ‘entresol’) avec à l’arrière, sur un étage et demi, une fenêtre donnant sur le jardin de plus de 6 mètres de haut !.
Au fond du jardin, que l’on accède par le rez ou, mieux, par la porte cochère et au bout d’un long couloir, un appartement en « L » (qui me servait également de bureau) composé de l’ancienne écurie (le pied du L), du garage de la calèche et, au dessus, de l’appartement du cocher. Une fois dans le jardin, pourtant en plein cœur de la ville, la paix y est totale, on est protégé du bruit par les immeubles, un véritable bout de campagne…
Le proprio, un ami, a eu la brillante idée de tout rénover en respectant le caractère historique du lieu, c’est absolument magique ! (et on peut visiter si vous passez par Bruxelles).
J’adore ces lieux plein d’histoire et qui, remis à neufs, ouvrent de nouvelles pages…
Merci, Clo, d’avoir partagé et apprécié mes souvenirs
Bien amicalement,
Frédéric
Mais ceci est une autre histoire (2) 16 mars 2008, Patrick G. Delay IP:facf05f739128165
Que de souvenirs ! Tu les partage si bien. Ton texte m’a tout de suite fait penser à Brel, ça façon de ressasser les souvenirs, de mêler les bruits les senteurs, les visages les attitudes. Alors quand sur la fin j’ai lu "Jacques" ça m’a fait sourire.
Le cœur des villes est en mouvance constante et on efface les souvenirs au rythme de la destruction, du remaniement d’endroits comme celui-là.
C’est ce que l’on appelle vivre, c’est pas toujours facile de s’en accommoder.
Merci et à bientôt
Mais ceci est une autre histoire (2) 16 mars 2008, papabul IP:72b4779b25d7ea90
C’est vrai que le cœur de nos viles, comme le nôtre, est en mouvance.
C’est parfois dommage.
A Bruxelles les choses se sont calmées et organisées, on protège mieux le patrimoine. Mais on parle toujours de "Bruxellisation". Le terme se retrouve dans tous les cours d’architecture : c’est la mise en œuvre exagérée de la devise "bâtir le monde pour l’homme" . Initiée au moment de l’Expo universelle de 1958, cette avidité à tout vouloir moderniser a conduit à un développement anarchique. La Ville ancienne ayant été livrée aux promoteurs.
Bruxelles est à jamais défigurée, bien qu’on y trouve de-ci de-là des petits trésors.
Et comme il était question de te faire découvrir le secret des bières, ben justement il reste quelques estaminets typiques où l’on se replonge dans l’ambiance de ce "temps où Bruxelles Brusselait"... .
L’invitation est donc lancée à ceux qui veulent..!
Merci à toi d’être passé par là...
Au plaisir de te lire
Frédéric