En réponse à..

tout cela est très bien dit et très touchant. merci de nous le faire partager.
amicalemnt. Lucille.

Merci Lucille... mais ce ne fut pas facile à formuler.
Pardon de répondre si tardivement mais en ce moment avec les préparatifs de l’été j’ai l’impression qu’il manque des heures à mes journées.
Amicalement
Babou*

Beaucoup d’émotion et de respect, Babou
dans le texte que je viens de lire mais également dans les sentiments qu’ils font naître en moi...
Je ne sais pas qui doit remercier qui...
je partage bien entendu beaucoup de ces mots, de ces souvenirs, de ces fragments de vie... refuser d’être celui qu’on voulait que je sois... etc, mais je vais essayer de faire un texte là dessus...
la relation au père, le départ, je me suis retrouvé dans sa chambre d’hôpital avec mon frère, j’ai demandé au médecin d’abréger sa souffrance et je sais que s’il ne pouvait ni acquiescer ni répondre, il était conscient et je dois vivre avec ce doute (même si nous en avions parlé et qu’il avait demandé à ce que nous intervenions le jour où il serait clairement trop tard et qu’il ne pourrait le demander lui même)... et s’il avait changé d’avis..? je vis avec le souvenir de ce jour où j’ai demandé à ce qu’on tue mon père (qu’on l’endorme serait plus soft, mais cela revient au même)... je suis peut-être un assassin ? j’ai, depuis, bien précisé ces choses là avec mes enfants et ils savent exactement quoi faire, mais sans doutes auront-ils eux aussi les mêmes doutes..?

Je n’ai jamais connu la souffrance que tu as connu, j’ai -et je touche du bois- jusqu’ici une bonne santé, j’ai des amis meurtris (cancer) et je crois pouvoir me faire une idée assez juste des sentiments que tu as connu à l’époque..
Babou, comme toi j’ai du mal à faire un commentaire concis sur ces sujets et je crois que je vais reprendre la plume un de ces jours pour continuer le débat...
bien amicalement
merci ++ pour ce courrier sincère
bises
frédéric

Je suis sûre que tu as fait les bons choix au bon moment... de cela n’en doute pas. Il y a parfois des décisions qui coûtent mais qui restent cependant les meilleures. Et si justement ton papa avait formulé cette volonté, comme toi à priori, les enfants ne doivent pas en porter la responsabilité, même si l’acte final est de leur seul ressort, ce ne sont pas eux qui ont fait le choix.
Ce que je voulais te dire surtout c’est de ne pas jouer avec le feu comme tu le dis... je te jure c’est fragile la vie à un point que tu ne soupçonnes même pas.
alors aujourd’hui nous devons pour nous même nous tourner vers ce présent qui mène à notre avenir... sans oublier le passé qui a fait de nous ce que nous sommes.
Bien amicalement à toi aussi
Bisous Babou*

Je ne peux pas commenter ton texte, il me parle de trop, trop profond et dans diverses phrases,j’ai l’impression que j’aurais pu l’écrire .

Je crois Aimela que de toutes ces souffrances nous sortons différents... Ne dit on pas que tout ce qui ne te tue pas te rend meilleur !!
Super !!! Nous sommes toutes les deux meilleures alors ??
Bisous Aimela