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Bonsoir Philippe,

Bel hommage que ce texte pour tous ces poilus qui l’ont fait "la der des der" et qui, s’ils voyaient que leurs sacrifices n’ont pas empêché de "remettre le couvert", préfèreraient sans doute la douceur de leur anonymes tombes...
J’ai aussi écris un texte "Champs de croix" qui traite du thème de la guerre...

Merci pour eux...
Noël

Merci Noel, mais j’ai aussi voulu écrire ce texte pour dire à mon grand-père maternel que je suis fier de lui ! Lui qui a fait cette maudite guerre. Lui qui en est revenu avec un obus dans le ventre. Lui qui a vécu le reste de sa vie sans se plaindre de ses douleurs. Lui à qui on a redonné une chance de donner la vie plutot que de la prendre. Lui qui était simplement heureux d’être là, entouré de sa femme et de ses cinq enfants dont ma mère.

"Partir c’est mourir un peu, à la guerre ..." y compris pour ceux qui en reviennent vivants.
Il n’y a que les morts pour la guerre finit un jour.

Bien vu et dialogues très réalistes.

Guido

Merci Guido pour ton commentaire.
Cela fait longtemps déjà que je voulais écrire quelque-chose pour des poilus morts dans les tranchés ou enfermés dans leurs silences, un silence qui en dit souvent long.
Mon grand-père maternel a fait cette guerre et il est revenu avec un obus dans le ventre. Il a vécu vingt ans avec, sans se plaindre, tout heureux d’etre là, d’avoir eu une famille et d’avoir rendu ses enfants heureux.

j’ai vu le reportage du 11 novembre sur la 2 et ton texte dit très bien ce qu’ils ont ressenti les poilus qui en sont revenus , la plupart bien amochés physiquement et moralement.

Tu as raison et on peut se demander à quoi bon peut servir une guerre, à part servir des avilités, assouvir des revanchards et aussi, c’est vrai, relancer la cohésion nationale et l’économie du pays ...