En réponse à..

Cher O,
Jardinier des mots, ton bouquet nous enivre... Le soleil baigne ton jardin, il y pousse des fleurs éternelles...
Bien à toi
ton Amie

il y a des fleurs qui se ressemblent dans beaucoup de jardins... (et c’est rudement chouette)

Bonjour Obsidienne,

Tes textes font partie de ceux que je lis toujours plusieurs fois pour m’en imprégner, saisir les non dits de tes mots... car vois tu quand je te lis, j’ai un peu l’impression que chaque mot est une pièce d’un puzzle, d’un casse tête à reconstituer. Ne te formalise pas par mes propos mais prends les comme un compliment car ils suggèrent la richesse réflexive de tes écrits.
Alors, pour revenir à ton texte, je crois qu’effectivement, lorsque l’âme est captive d’elle-même, prisonnière de sa propre réalité strito sensus, la fuite vers l’avant, vers l’alter ego sur lequel on projète des sentiments d’amour peut s’avérer dangereux. L’amour comme expression de soi à travers l’autre ? Cela rejoint mon idée comme quoi l’amour peut-être une quête de soi... Pour autant, n’y a t’il pas danger ? N’y a t’il pas risque que cette fenêtre ne soit finalement qu’un trompe l’oeil, justement parce qu’elle est "recréée" conceptuellement comme une expression de notre moi ? Alors effectivement, labourons le terrain, par nos interconnexions avec l’autre, par nos rapports à l’alter ego, cet autre qui n’est pas (ou ne doit pas être) l’expression de notre "moi", mais bien l’expression de Son "moi". Tant qu’à cueillir les fleurs, je crois que si fleurs il y a il faut bien penser au risque que l’on prend en arrachant ses fleurs sentimentales de la terre fertile germant en nos pensées ( ou dans les siennes). En effet, il faut alors être un jardinier expert capable d’empêcher qu’aprés la floraison, temps de bonheur par excellence, ne survienne la pamoison, moment où la fleur se fane... N’est-ce pas alors prendre le risque d’avoir détruit la germination de sentiments qui ne demandaient qu’à s’épanouir librement, sans idée de conceptualisation ou de possession quelconque ?
Merci pour cette réflexion passionnante Obsidienne.
Amitiés poétiques.
Déborah

Quand il n’y a plus de floraison, il n’y a plus de vie, tout bêtement.

Bonjour Déborah, je crois qu’il faut cueillir toutes les fleurs que l’on peut. Leur pollinisation est une affaire bien trop compliquée pour les humains, laissons cela aux abeilles et contentons-nous de préparer le terrain.

Amicalement
o.

J’aime beaucoup beaucoup ce texte, je le sens bien. Je sens bien d’où il vient, et ça me plaît. Voilà jeune homme.

Amitiés belles

Ficelle

Merci jeune fille, je l’ai écrit pour continuer d’être "vrai" si c’est possible.
Sourires lumineux
o.