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La Dixième Planète 8
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> La Dixième Planète 8 9 juillet 2005, Bernard Blazin IP:8aba0d567983f45c
Ah ! nous y voilà ! Je le savais pour l’avoir entendu de ta voix, que l’ami enchanteur, les petits lutins rencontreraient ton histoire..
Et comme c’est joli, dans un univers qui n’est plus le nôtre ou pas encore, de replonger dans les mémoires des forêts ...
Avoir perdu la magie des contes ? Sûrement pas toi, sûrement pas nous et qui a peur du grand méchant loup ? C’est pas nous, c’est pas nous !!
Torinette ! C’est beau !!
> La Dixième Planète 8 9 juillet 2005, Viviane IP:bbf802b53274c47d
Tu es un amour, Toro, cela faisait longtemps et je ne savais comment m’y prendre que je voulais rendre hommage à ces peuples du passé qui ont construit toutes les littératures et bien souvent participé des musiques et des danses traditionnelles. c’est en route (je vous préviens, il va y en avoir quelques épisodes, avant d’aller sur la planète de papier, "ad-ministra WC "qu’elle s’appelle,oops).
Mais quel travail de documentation il me faut faire avant d’écrire, j’en apprends sur mon passé avec merlin que j’avais cru oublier, il m’en a fait voir, et moi aussi hi hi hi ;o). Bisous !
> La Dixième Planète 8 8 juillet 2005, MERLIN le désenchanté IP:d039c953d96eeedb
Cette philosophie est - sous un aspect très badin en apparence - d’une profondeur redoutable, et tout cela est à méditer, pas seulement au second degré.
La première fonction des contes est initiatique.
Sa seconde vertu est analytique et constructive de la personnalité.
Les contes sont les mémoires de la tradition orale de l’Humanité tout entière et permettent aux petits d’hommes de franchir tout cette espace temporel, de revivre en raccourci cette saga fantastique qui a permis à Homo Sapiens de vaincre toutes ses terreurs primitives et de se sortir de sa condition de primate.
Ton 8e épisode de la Dixième planète est fabuleux à cet égard car il explique tout ça par le menu, avec poésie & philosophie...
"Le monde n’a plus écouté ses rêves mais ses ambitions"... Diagnostic aigu et si vrai !
Les fils des fils des âges farouches ont renié les débuts balbutiants mais courageux de leur ancêtres : nous avons perdu le sens du passé. La transmission de la parole, celle de l’oralité primaire, ne se fait plus. Les générations qui viennent pensent pouvoir se passer de l’expérience et de la sagesse des anciens : c’est pure folie !
Je retourne en forêt de Brocéliande dès la semaine qui arrive, pour me ressourcer ma fée. J’irai sous le grand dolmen gris et je penserai à votre conte magique d’aujourd’hui...
Formidable texte ma mie ! Formidable !
Euhlô ! Voilà que j’ai été sérieux pendant tout un comment taire ! Je me fais vieux, moi... ;o))
> La Dixième Planète 8 9 juillet 2005, Viviane IP:bbf802b53274c47d
Ton commentaire est magique, Merlin, car il apporte tout ce que je n’ai pas osé effleurer dans le texte.
Oui, le conte initie à la souffrance, au deuil, à la terreur que l’on repousse symboliquement, à l’interdit de l’inceste, à tout ce qui fonde une société équilibrée. Lire un conte à un enfant c’est aussi prendre le temps de croiser son regard, d’apaiser son front, de tenir ses mains. C’est faire fonctionner ses capacités intimes à recréer en imagination les décors et personnages transportés via les mots.
Aujourd’hui, on se contente de mettre un DVD, et les enfants ont les images toutes faites par d’autres, sans cet effort de traduction de la pensée. je crois que nous y perdons beaucoup en effet, outre le respect du au passé , auquel nous devons tant. Merci de ce retour qui me comble !!
> La Dixième Planète 8 8 juillet 2005, Delphine Lemaire IP:c7f89d1a5ec6c3eb
Tiens, tiens...voilà notre cher Merlin qui pointe le bout de son nez.... ;o)
Ai-je le droit moi aussi de traverser le miroir aux fées...le monde est si horrible (l’actualité nous le prouve encore aujourd’hui) que je voudrais bien m’exiler un peu dans ce pays des rêves....
Merci Viviane...
> La Dixième Planète 8 9 juillet 2005, Viviane IP:bbf802b53274c47d
Nous t’emmenons dans nos bagages Merlin et moi.
Oui, le monde dans sa triste réalité donne envie d’affreter un navire stellaire et s’enfuir ailleurs, là où on sait encore ce que respect de la vie veut dire. Une de mes élèves habite Londres, elle était heureusement au travail très tôt, mais la ville est bouclée, les habitants n’ont aucune info, psychose totale. désastre des religions quand elles ont quelque chose à prouver et font leur lit sur le laxisme et la misère du quotidien..