-
En réponse à..
Les dépossédés.
- Accueil
- Réactions
Les dépossédés. 19 octobre 2009, Gregor IP:95d9f580af054120
Et oui !
Mais avant de l’avoir lu,
enfin !
Même sans avoir lu ce livre précisément de Dostoï,
J’avais déjà fait un long chemin parmi ses écrits l’idiot, le joueur, les mémoires de mon souterrain, le crocodile, crime et châtiment !
Comme un ami m’avait conseillé les possédés, avec un humour qui lui est tout à fait personnel !
Puisque le personnage dont il voulait me détourner, afin que je ne devienne pas un écrivain raté, persuadé de son talent, rendu esclave d’une femme, dont il accepte la domination, devenu incapable de prendre son destin en main ! Trop aveuglé par ces certitudes, qui posent comme un voile mélancolique, autour de ses yeux !
Son talent peu à peu régresse, sa grande bonté, fini par le rendre fou, car à force de se glorifier, pour ne pas voir sa bassesse : "toute relative", car il n’est bas que par rapport à se qu’il voudrait être, pas par rapport à la misère humaine, que notre cher Dostoïevski, décrit avec tant d’humanité, et de clairvoyance.
Mon très cher ami de l’époque, sentait avec une grande justesse, que je vivais prisonnier de mon entourage, accroché à des rêves que je n’assumais pas, car je ne prenais pas mon destin en main.
Du coup, fureur, rage, haine, envers moi même, des petits pétage de câble, mais comme tout ceux qui vivent au dépend des autres, je n’avais pas force de droit !
J’étais bien obligé de revenir !
Lâcheté ?
Et oui ! Lâcheté !
Et pourtant je vous pris de croire que je ne recule devant rien ni personne !
Mais le courage est parfois d’une profondeur bien plus subtile !
Il est des êtres doué d’une sensibilité telle, que choisir leur semble un privilège divin !
Et oui !
Il est sans doute nécessaire pour ce genre de personnalité d’être totalement démuni et dépourvu de tout ce dont le monde futile raffole, à savoir les friandises, et les médailles, afin de ne point se laisser endormir !
Alors le gout du néant !
Avalanche veux tu m’emporter dans ta chute !
Jusqu’au jour ou plus personne ne nous rattrape !
Et alors ?
On se débrouille !
On fait du neuf !
Et parfois on meurt !
Tant pis pour nous, mais dites moi tant mieux pour qui ?
Les dépossédés. 13 octobre 2009, raymonde verney IP:7ab23872fa839137
gregor il est super ton texte tu t’es inspiré des possédés
c’est honnête de l’avoir souligné
continue
bises
raymonde